AIRE CAMPING CAR PARK D'ALES
Avenue Jules Guesde 30100 Alès
Coordonnées GPS :44.119992° 4.082482°
13,20 €/24h
Tarifs
1/01 - 30/04 : 10,56 €/24h
1/05 - 30/09 : 12,54 €/24h
1/10 - 31/12 : 10,56 €/24h
Parking 5h + services : 5,50 €
+ taxe de séjour : 1/01 - 31/12 : 0,66 €/nuit
IMPORTANT !
En raison de plusieurs événements organisés sur l'avenue Jules Guesde, l'aire sera provisoirement fermée aux dates suivantes : le 9 février 2020 ; le 20 mai 2020 ; le 14 juillet 2020 ; le 15 août 2020
Ouverture : Toute l’année – 24h/24
· Situation au bord de la rivière, près du centre d’Alès
· Porté d’entrée des Cévennes
· Commerces, pistes cyclables et navettes
Hier j’ai suivie la visite guidée par l’historien de la cathédrale Saint Jean Baptiste d’Alès Thierry Martin, homme absolument passionnant, pleins d’anecdotes et de découvertes sur l’histoire de cette cathédrale bien plus ancienne que l’on ne croit…
Mais le plus magnifique ce que je tente de vous faire vivre dans cette vidéo c’est l’état de délabrement où en était cette cathédrale il y a deux ans et ce que les architectes, décorateurs et autres artistes en ont fait aujourd’hui…
Je me suis inspiré d’images et de vidéos d’archives pour se souvenir du passé et mes vidéos et photos d’aujourd’hui après rénovation.
C’EST ABSOLUMENT FABULEUX !
La visite a lieu tous les après midi du mois d’Août 2020 à 15 h
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste XVIIIe siècle
L’origine de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste revient de loin. D’abord temple gallo-romain, l’édifice devint une église carolingienne construite au VIIIe siècle. On a d’abord construit une église romane au Xe siècle, qui vit partir les premiers croisés alésiens sous la conduite du seigneur Raymond Pellet. Détruite en 1166, une église de style gothique languedocien fut reconstruite par les moines bénédictins de Cendras au XIIIe siècle. Le porche et la tour du clocher construits par Jean Girard sont du XVe siècle.
En 1472, le prieuré bénédictin d’Alès devient la collégiale Saint-Jean. Détruite pendant les guerres de religion, elle fut reconstruite au XVIIe siècle en style Louis XIII - Louis XIV.
L’église de style néo-classique est devenue cathédrale en 1694 par la volonté du roi Louis XIV.
Cet édifice qui a connu des travaux d'agrandissement et de restauration à la fin du XVIIIe siècle, fut classé Monument Historique en 1914.
Le parc de la Tour Vieille date du siècle dernier[évasif].
À l’époque, il s’agissait d’un jardin privé, aménagé autour de la maison de maître d’un riche propriétaire sur le sommet de la colline.
Après avoir été laissé à l’abandon pendant des années, l’espace a été racheté par la ville en 1973, restauré et ouvert au public en 1981.
Le parc contient environ 700 espèces différentes dont 200 sont considérées rares.
Situé en centre-ville, ce parc est aménagé autour du Fort Vauban. Fleuri et ombragé, c'est un lieu propice à la détente.
"Les Terrasses du Bosquet",
Le jardin ethnobotanique et d’acclimatation du Bosquet est un lieu de 3 000 m2, dont 2 000 m2 de jardins consacrés aux études botaniques et au partage des connaissances. Les Terrasses du Bosquet sont partagées entre différents espaces et offrent aux visiteurs une vue d’ensemble sur les méthodes de jardinage d’hier et d’aujourd’hui.
Vous pourrez donc découvrir, entre autres, le jardin de Marie, le jardin médiéval et deux jardins d’acclimatation.
Les arènes du Tempéras sont construites en 1891 pour accueillir des corridas. Elles se heurtent aux interdictions de la loi et ne retrouvent leur fonction initiale qu'en 1966. Elles ont une capacité d'accueil de 3 300 places.
Le point de vue remarquable sur une région étendue, on peut visiter librement l’extérieur de la chapelle.
Le belvédère, avec tables d’orientation, aménagé par la municipalité alésienne en 1991, permet de situer les points remarquables de l’agglomération alésienne, des Cévennes et du Bas - Vivarais.
Bloc de calcaire jurassique, extrême avancée des Cévennes jouxtant Alès, l’Ermitage se repère de fort loin, signalé par son sanctuaire.
Elle a été construite aux XIe et XIIe siècles par les chanoines Augustins et s’appelait alors Saint Julien des Causses.
L’abside (face à la ville d’Alès) est d’époque ; l’intérieur est voûté, aux lignes très sobres.
L’édifice, ruiné après les guerres religieuses, fut restauré en 1736 (voir inscription lapidaire à gauche en entrant dans la cour).
Le sanctuaire actuel résulte de restaurations, agrandissements et ajouts effectués en 1871. Il fut consacré à cette époque à Notre Dame des Mines, en relation avec l’essor industriel du bassin d’Alès.
Au 1er siècle avant J. C. une tribu gauloise dépendant des Volkes Arécomiques, dont la capitale était Nîmes, établi sur les pentes de l’Ermitage un refuge (l’oppidum) et une petite agglomération vouée à une certaine activité commerciale.
Des vestiges de cases creusées dans les flancs de la colline et échelonnées par terrasses selon un certain plan d’urbanisme ont été mis au jour. Certaines habitations étaient frustes ; d’autres plus élaborées indiquent une influence romaine prédominante (murs enduits de chaux et peints, sols mosaïques, caniveaux, tuiles). Les bases conservées et aménagées de cet habitat se voient en parcourant les propriétés privées Clément et Benoit. Des monnaies gauloises de bronze (de Nîmes, Marseille, des Arvernes, etc...), des objets en fer ou en bronze, des tessons de céramique innombrables, des restes d’amphores à vin, témoignent de l’intense activité du village sur la colline, juste avant notre ère.
Des sépultures postérieures (VIIe siècle après J. C.) se rencontrent parmi cet habitat plus ancien.
Au-dessus, on peut voir un fragment important du rempart gaulois construit en blocs énormes (appareil cyclopéen). Ce rempart se trouve, assez impressionnant, en contre-bas de la route d’accès au sommet.
On y voit le travail des eaux souterraines (stalactites, galeries supérieures).
De grands animaux disparus (hyène des cavernes, ours, cerf, bison, lion et panthère) y ont laissé des ossements et des dents impressionnantes.
Quelques silex taillés témoignent du passage des hommes préhistoriques, contemporains de ces animaux (avant et pendant la dernière ère glaciaire, soit entre 80 000 ans et 30 000 ans avant notre ère).
Monument emblématique de la ville d’Alès, le Fort Vauban est le témoin de l’histoire cévenole.
Repères historiques
Le fort «dit Vauban» (car Vauban n’est jamais venu à Alès), a été construit sur la butte de la Roque, en surplomb de la ville. À l’époque gallo-romaine il y aurait eu, sur la butte de la Roque, une vigie (poste d’observation).
Moyen Âge
Au Xe siècle, un château-fort est édifié sur le site : la “tour Peletine” (du nom du seigneur d’Alès, Raymond dit «!Pelet!», qui s’est distingué durant la 1ère Croisade).
Puis, au XIIe siècle, deux châteaux y sont construits : celui des Pelet d’Alès (qui étaient barons) et celui des Bernard d’Anduze (comtes), dont l’un a épousé une fille Pelet.
Au XIIIe siècle, le roi de France récupère le château des seigneurs d’Anduze, dépossédés de leurs biens suite à leur prise de position en faveur du comte de Toulouse lors de la Croisade des Albigeois.
Au Nord, le château des Pelet est conservé (il en reste encore aujourd’hui une poterne, dans le jardin surplombant la rue de la Roque).
Au XIVe siècle, le château des Bernard est partiellement reconstruit.
XVIe – XVIIe siècles
Au XVIe siècle, les châteaux sont ruinés lors des guerres de Religion. La branche mâle des Pelet s’éteint et la seigneurie est récupérée par la famille de Cambis.
Dans les années 1630, les deux châteaux sont détruits, sauf la tour Sainte Anne (qui appartenait au château des comtes d’Anduze) : elle sera démolie un peu plus tard.
En 1685, suite à la révocation de l’Edit de Nantes, l’intendant du Languedoc promulgue une ordonnance décidant de la construction d’un fort à Alès (ainsi qu’à Nîmes et à Saint Hippolyte du Fort).
En 1688, le fort est construit d’après les plans des ingénieurs de Vauban, d’où le nom de « Fort Vauban ».
Il intègre une partie du château des barons.
Ce fort a pour objectif de renforcer le prestige royal de Louis XIV, d’assurer la sécurité de la garnison royale qui s’y est installée et de servir de prison pour les Protestants.
XVIIIe – XIXe siècles
En 1702-1704, durant la guerre des Camisards de nombreux Protestants sont emprisonnés au fort, souvent sur dénonciation.
Une ordonnance impériale promulguée en 1805 supprime le fort Vauban d’Alès de la liste des postes militaires.
En 1813, une partie des bâtiments du fort est acquise par la ville. L’aile Nord devient prison d’Etat.
XXe siècle
Durant la Première Guerre mondiale, une garnison s’installe au fort.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, les Allemands occupent le premier étage du fort.
De nombreux résistants y sont emprisonnés.
En 1990, le fort cesse d’être une prison.
Depuis cette date, les locaux ne sont pas utilisés et restent fermés au public…
Pour accéder au centre-ville Alès était jadis protégée de remparts. Devenus inutiles, ils furent définivement détruits en 1810, et remplacés par des quais qui bordent le Gardon. Enjambant celui-ci, le Pont-Vieux est un bel ouvrage qui relie le centre-ville à l'autre berge, en direction du Faubourg du soleil. Il s'agit d'un beau point de vue sur la rivière.
C'est pas pour du rire...et là encore c'est une petite pluie!!!