Le Cap Corse

Lors de nos vacances, un petit tour du côté du Cap est plus que recommandé ! On dit que cette étroite péninsule est un condensé de l’Ile de Beauté, car elle rassemble tous les attraits de la Corse. Tours génoises, maisons d’Américains, sentiers « maquis et mer », plages sauvages, criques improbables et villages exceptionnels…

Et si nous découvrions les incontournables du Cap Corse dès notre arrivée à Bastia ?


Explorer le Cap Corse

Qui viendrait visiter la Haute-Corse sans prendre le temps de découvrir le Cap Corse ? Péninsule du nord de la Corse, le Cap-Corse est unique en son genre. D’abord, en plus d’être le théâtre d’une nature plus sauvage encore, il abrite du vent de magnifiques villages comme Erbalunga, Nonza ou Centuri.

Ensuite, c’est aussi un lieu très ancien dont la trace des hommes remonte à 6 000 ans avant J.-C.. Vous verrez d’ailleurs de  nombreuses tours génoises encore résistantes maintenir leur surveillance des eaux méditerranéennes.

Faire le Sentier des Douaniers

Le Sentier des Douaniers est emprunté par plus de 40 000 marcheurs chaque année. C’est un moyen original de découvrir la péninsule corse. Sur 26 kilomètres et pendant près de 8 heures, partez à la conquête du littoral nord, et admirez les nombreuses espèces végétales et animales qui y sont protégées.

Vous aurez aussi la possibilité de voir la côte orientale de la Corse, sa pointe nord (dont l’Île de la Giraglia) et son versant ouest, plus montagneux. Préparez-vous donc à observer de remarquables paysages, mais gare au retour, prévoyez un moyen de locomotion ! Petite astuce estivale : en été, vous pouvez rejoindre votre point de départ en bateau !

Plage de Grisgione

La plage de Grigione se situe à 3 km au nord de Bastia sur la route du Cap Corse entre Pietranera et Miomo. Cette petite plage de galets (60 mètres de long) est très appréciée en été par les familles bastiaises car elle est surveillée et des jeux pour enfants sont organisés dans l’eau (centre aquatique gratuit dans la mer). En bordure de plage, on trouve un petit snack et il est possible de louer des paddle.

On trouve des places de parking le long de la route.


Plage de Lavasina

Située au nord de Bastia (15 minutes de voiture), la plage de Lavasina de Brando est l’une des plus belles plages de galets du Cap Corse.  Environ 200 mètres de galets en contrebas d’un petit village du Cap Corse, on est loin des plages hyper touristiques du sud !

Fréquentation locale, petit restaurant les pieds dans l’eau, location de pédalos, on est sur une plage fréquentée par les Bastiais le week-end. Même si la D80 est proche, la plage est très agréable à condition d’aimer les galets.

Pour vous rendre sur cette plage depuis Bastia, prendre la D80 en direction d’Erbalunga sur environ 7 km.  Passez Miomo puis 2 km après, on a un grand virage (après l’intersection avec la D54), la plage se trouve sur la droite (belle vue en arrivant). On trouve quelques places de parking le long de la route sur la gauche.


Erbalunga

A l'intérieur du village d'ERBALUNGA (ancienne tour ronde illuminée la nuit) il y a ici deux options : A) asphalté sur une pente au-dessus de la route D80, mais accès au quartier résidentiel ; B) gravier plat au niveau de la route D80, avec quelques ombres (choix bas de zone après écopoint, pour laisser des places aux usagers du restaurant ; il n'y a pas de panneau indiquant un parking réservé au restaurant). Accès : en voiture S-N, tourner à gauche 200m après supermarché.

 

Prix du stationnement : Gratuit

Nombre de places : 2

GPS 42.7766, 9.4757 


 

Parking sur le bord de route, face à la mer, idéal pour faire une pause ou passer quelques heures à la plage qui se trouve à 10 mètres en contre bas.

Je recommande en tant que parking de jour, de nuit je ne sais pas au niveau bruit .. Mais il est situé à quelques mètres à peine de la ville donc très agréable

Nombre de places / 10

GPS  42.7774, 9.4780 


Les conseils d’une amie Corse

 

Faites une halte a erbalunga le parking est accessible au camping car le port est petit mais magnifique avec sa tour et plein de petite ruelle. 

Parking municipal payant 42.775060, 9.474631

Erbalunga est un ancien village de Corse situé dans la commune de Brando, dans le département de la Haute-Corse, au Cap Corse plus exactement. La ville est occupée depuis la préhistoire. Si vous venez visiter Erbalunga, vous ne devez pas manquer le charmant petit port et la Tour d’Erbalunga, une tour génoise du 16ème siècle. 

L’église Saint-Érasme (protecteur des marins) a une façade baroque. Un environnement charmant avec en arrière plan l’église Saint-Érasme (saint patron des marins) à la façade baroque, qui s’élève à l’entrée du village et abrite les croix portées par les pénitents de la semaine sainte. La procession se tient chaque année le 2 ou le 3 juin lors de la fête de la Saint-Érasme avec une bénédiction de la mer et des bateaux qui longe les maisons anciennes jusqu’au petit port de pêche.

Pour en savoir un peu plus : histoire du village d’Erbalunga

Avant la construction de la jetée en 1911, Erbalunga était autrefois un simple scalu, c’est-à-dire un endroit où un bateau pouvait faire escale, comme l’était aussi Lavasina et la quasi-totalité des marines de Corse. Cela n’empêcha pas les habitants des deux vallées de Brando de s’adonner au commerce maritime qui leur assura une certaine prospérité pendant de nombreux siècles. Brando comptait au début du 17ème siècle la première flotte insulaire avec une vingtaine de bateaux de faible tonnage. Longs de 8 à 15 m pour les plus gros (ces derniers n’étaient généralement pas tirés à terre mais ancrés), ils permettaient la navigation sur les côtes de l’île mais aussi la traversée vers la Sardaigne, Gênes, Livourne et Rome où leur faible tirant d’eau leur permettait la navigation fluviale en remontant le Tibre. Des difficultés économiques, les guerres du milieu du 18ème siècle et la concurrence du port voisin de Bastia entraînèrent la fin progressive de la marine de commerce basée à Brando. Au début du 19ème siècle, on ne comptait plus que quelques petites embarcations assurant le cabotage vers Bastia et ses environs.

 

Les barques de pêche, jusqu’alors en minorité, prirent possession des lieux, et les patrons pêcheurs furent particulièrement nombreux jusqu’au début du 20ème siècle.

En plus des métiers liés à la marine et à la pêche, les habitants du village d’Erbalunga exercent dans la deuxième moitié du 19ème siècle et au début du 20ème siècle une multitude d’autres activités : ils sont meuniers, cordonniers, menuisiers, charpentiers de marine, forgerons, tailleurs de pierre, maçons, terrassiers, charretiers, voituriers, chauffeurs, cochers, mécaniciens, bûcherons, boulangers, bouchers, épiciers et épicières, buvetiers, cabaretiers, fabricants de pâtes, jardiniers et bien évidemment cultivateurs (on cultive par exemple le géranium rosat ou Pelargonium graveolens dont est extraite une essence expédiée aux parfumeries de Grasse). Ils sont aussi tailleurs, employés de commerce, journaliers, domestiques, médecins, architectes, juges de paix, notaires, huissiers, greffiers, percepteurs, employés des postes et des douanes, gendarmes, instituteurs et institutrices, cantonniers, guetteurs au sémaphore de Sagro (après sa construction vers 1870). On compte même un publiciste en 1921 !

Avec les premiers visiteurs et touristes, un restaurant ouvre ses portes vers 1860. Les bergers sont peu nombreux à résider au village ; ils y passent parfois avec leurs troupeaux. Les femmes exercent souvent les professions de couturières et surtout de blanchisseuses ; de nombreux notables de la ville de Bastia et de plusieurs villages du Cap Corse envoient leur linge à Erbalunga, longtemps transporté par barque.

Plage d'Erbalunga

à Brando se situe au nord de Bastia sur le Cap Corse. Cette longue plage de galets (assez étroite) commence 150 mètres après le village en contrebas de la D80 (accès par des escaliers).  Peu protégée, la mer est en général agitée (prudence par temps de vent). La vue sur la droite sur le village est magnifique, on y voit sa tour génoise (sommet détruit) qui trône sur la pointe de la marine.

L’accès depuis Bastia se fait par la D80 en suivant le bord de mer. Traversez le village d’Erbalunga. La plage se situe à la sortie après le grand virage. On trouve des places de parking sur la droite le long de la route.


Brando

est, depuis 30 ans, l’une des communes proches de Bastia la plus prisée.

Sa proximité avec la capitale administrative de la Haute-Corse (8 km) en fait un atout décisif.

L’histoire de Brando est d’abord celle de son site occupé dès la préhistoire.

Au début du Moyen Âge, alors que la Corse est sous autorité du pape puis de la République de Pise, de puissants seigneurs se divisent le territoire du Cap Corse en fiefs. A la fin du XIe siècle, la famille génoise des Avogari-Gentile se taille une seigneurie dans la moitié sud du Cap Corse, couvrant les communes actuelles de Brando, Olcani, Olmeta, Ogliastru et Nonza. Ils assurent ainsi une certaine sécurité à la population placée sous leur coupe. Le fief de Brando devient l’un des plus importants du Cap.

Des châteaux fortifiés sont construits à Castellu, à Erbalunga, ainsi que sur les hauteurs de Lavasina. Au XIIe siècle, le village se développe autour de ses places fortes et la population s’accroît. Les activités économiques reprennent (élevage caprin, viticulture, oléiculture, artisanat) et le commerce maritime avec l’Italie se développe, faisant d’Erbalunga, jusqu’au XVIe siècle, le premier port de l’île.

 

Après la proclamation, en 1729, de la Corse indépendante, le Cap Corse demeure la dernière terre pro-génoise et ne se rallie au mouvement paoliste qu’à partir des années 1760. En 1764, les Génois incendient le village de Purettu, dans leur fuite face à Pascal Paoli. Ce dernier s’empare de Brando la même année. Après la défaite de Paoli (1768), Brando rejoint le giron de la monarchie française.

Peu à peu, le port d’Erbalunga périclite. Le commerce maritime y est de moins en moins florissant, notamment après l’apparition de la navigation à vapeur. L’agriculture demeure encore très active sur la commune au début du XIXe siècle jusqu’à l’anéantissement de la vigne par le phylloxera. La récession économique, doublée d’une forte poussée démographique, entraîne une forte émigration vers le continent et l’empire français ainsi que vers l’Amérique du Sud (essentiellement Porto Rico et Vénézuela).

Autrefois, l’industrie de la « glace à rafraîchir » faisait aussi recette. Les célèbres glacières de Brando étaient de petites constructions rondes de pierre sèche bâties dans la montagne. En hiver, on les remplissait de neige tassée et elles étaient ensuite hermétiquement isolées de la chaleur, si bien que la neige se changeait en glace. Cette glace était progressivement taillée en morceaux et descendue au fur et à mesure à Erbalunga pour y être vendue, durant l’été. Pour la conserver le temps de la vente, la glace était stockée dans une grotte au lieu-dit Marmuraghja.

Aujourd’hui, la commune est célèbre pour ses « pierres de Brando », qui servent au dallage et au pavage dans le monde entier. Le site de Petre-Scritte à Mausoleu, compte plusieurs carrières de cipolin dont certaines sont encore en activité. Au hameau de Pozzu se trouvent également les carrières de Torre et de Sainte-Lucie (lauzes).


Sisco

Parking municipal gratuit très calme

 

 

Prix du stationnement : Gratuit

Nombre de places : 2

 

 

GPS 42.8119, 9.4892

Point de repos le long de la route. vue sur la mer. 

 

 

Prix du stationnement : Gratuit

Nombre de places : 1

 

 

GPS 42.8122, 9.4898


LA PLAGE DE LA MARINE  

Située à une vingtaine de kilomètres au nord de Bastia, la plage de la marine de Sisco offre une belle étendue de galets dans un cadre paisible mais animé dans le Cap Corse. La plage s’étend sur plusieurs centaines de mètres coupée par l’entrée du petit port de la marine (on peut passer d’une rive à l’autre grâce à un petit pont). L’accès est facile, elle se trouve à proximité de la départementale avec un parking qui donne sur la plage. Fréquentation assez faible même en très haute saison.

Accès à la plage directement dans le centre du village sur la droite.

Porticciolo

Tour de l'Osse

La Tour de L'OSSE garde l'entrée sud de la marine de Porticciolo, amer remarquable qui surplombe la D80, route côtière de la côte Est du Cap Corse.

La parfaite conservation de cette tour facilite sa description. Il s'agit d'un édifice à trois niveaux, de 14,20 m de hauteur, côté porte. La base, du sol au cordon, renferme la citerne. La pièce du premier niveau dispose d'une seule ouverture, c'est la porte d'entrée. Le sol est en terre battue.

Au deuxième niveau (14 m2 environ de surface), se trouvait la pièce d'habitation des "torregiani". Le plancher a disparu.

On y trouve deux fenêtres, une niche et une cheminée. De là on accède à la terrasse qui dispose d'une couronne dans laquelle s'ouvrent 25 mâchicoulis et sur laquelle repose un merlon de 1 m 10 de hauteur, percé de meurtrières.

Les TOURS :

Edifiées du 15° au 18° siècle, les Tours du Cap Corse avaient pour rôle principal la surveillance de la mer et la défense des côtes des grandes razzias barbaresques.

 

C’est sous l'impulsion de la République de Gênes que les tours côtières, de plan circulaire, ont été édifiées sur le littoral. Ces tours de gué servaient également de postes douaniers et de repaires terrestres aux bateaux. Ces édifices sont financés par des taxes sur le sel ou par des emprunts. Dans le Cap Corse, les villageois en prennent en charge eux-mêmes la construction.

Des tours fortifiées, carrées, apparaissent à la même période. Construites par les familles de notables et symbole de prestige social, elles servent également de refuge à la population en cas de péril.

Aujourd'hui ces hauts lieux de mémoire, protégés et restaurés, font partie intégrante du patrimoine architectural insulaire et caractérisent le paysage cap corsin.

Cacagno

Description historique

Les premières traces connues de l'occupation du territoire de Cagnano remontent à une période de l'Age du Fer, située aux environs de 500-400 avant J. C. C'est en 1900 qu'une nécropole de cette époque fut découverte au lieu-dit Cavera, avec la mise au jour d'un mobilier abondant composé de bracelets, fibules, boucles de ceinturons, plaques décoratives, anneaux, perles de verre et notamment un plat en bronze à rebord perlé, de type étrusque, destiné probablement au rite de la vigne et du vin. La plus grande partie de ce mobilier est actuellement la propriété d'un musée de Lyon. Quelques pièces à l'effigie de l'empereur Constantin ainsi que des fragments de céramique et de tuiles prouvent aussi une occupation romaine du territoire de Cagnano. Le chroniqueur Giovanni della Grossa fait état d'une présence à Cagnano de la famille des gentilshommes delle Suvere, qui dominèrent une partie de la côte Est du Cap Corse dans une période du Haut Moyen-Age. Aucun document ou vestiges ne viennent cependant confirmer cette relation. En revanche, de nombreux documents, issus pour la plupart des archives de la Chartreuse de Calci (Pise), révèlent l'existence du Castello d'Oveglia, sur les hauteurs de Cagnano et à la périphérie du territoire de Luri, dès 1155. Une grande famille feudataire occupe le site, sur au moins trois générations, avec les seigneurs Anselmo, Alberto et Guglielmo ; jusqu'à l'arrivée d'Ansaldo da Mare en 1246 qui, par achats successifs, récupéra l'ensemble de la partie Nord du Cap Corse. La famille des seigneurs d'Oveglia est issue d'une branche de la famille des Obertenghi et des marquis de Massa, vraisemblablement liée par mariage aux Pinaschi qui sont les membres d'une autre famille dominante de seigneurs feudataires de la côte Ouest du Cap Corse. Ce groupe familial est aussi la souche d'autres branches divisoires, telles que les Pevere et les Avogari.

Jouissant d'une position remarquable, Oveglia est une importante fortification dont il subsiste encore les murs arasés du donjon (d'une superficie d'environ 35 m²). Comme dans bien d'autres communes du Cap Corse et du reste de l'île, le XVIe siècle est caractérisé par la construction de nombreuses tours ou maisons fortes. Cagnano en comptait au moins huit, dont six sont toujours visibles. Fondé en contrebas du château d'Oveglia dont il reprend le nom, le couvent des Capucins, agrandi en plusieurs campagnes de travaux, a marqué de façon considérable l'histoire et le patrimoine de la commune. Des objets mobiliers, d'une grande qualité artistique, sont réalisés par les religieux eux-mêmes, experts en ébénisterie, dont certains sont natifs de la commune. Dès le milieu du XVIe et jusqu'au XIXe siècle, de nombreux cagnanais émigrent vers les "Amériques" (Argentine, Etats-Unis, Venezuela, Porto Rico). Certaines de ces familles, de retour au village, construisent ou agrandissent leur maison familiale et font bâtir des tombeaux, dont quelques-uns remarquables. A la fin du XVIe siècle, Cagnano compte environ 80 foyers pour une population de plus de 400 habitants. Puis, sa démographie augmente progressivement avec 545 habitants en 1646 ; 600 vers 1770 ; 673 en 1818 ; 870 en 1846. Elle atteint son apogée à la fin du XIXe siècle avec près de 1000 habitants. Le XXe siècle se caractérise par un déclin important et persistant de sa population, aujourd'hui fixée autour de 200 habitants.

Description

Cagnano est l'une des dix-huit communes constituant le Cap Corse historique actuellement regroupées au sein de la Communauté de Communes du Cap Corse. Elle s'étend sur une grande vallée largement ouverte sur la mer Tyrrhénienne. Son territoire couvre une superficie de 1500 ha, limitée au Nord et à l'Ouest par la commune de Luri et au Sud par la commune de Pietracorbara. Cagnano est dominée à l'Ouest par le Monte Alticcione, d'une altitude dépassant les 1100 m. Cette commune est composée des hameaux de Carbonacce, Adamo, Terre Rosse, Piazze, Ortali, Suare, Ghilloni Soprano, Ghilloni Sottano et la marine de Porticciolo. Une liste des vassaux de Cagnano, établie en 1524, nous indique l'existence d'autres localités habitées, aujourd'hui disparues : Querceto, sur l'emplacement de l'ancienne église paroissiale San Fruttuoso ; Prunicie, entre Terre Rosse et Adamo ; Buscareccie, proche de Carbonacce. La culture de la vigne est la principale activité économique de Cagnano pendant des siècles. Essentiellement plantée à faible altitude dans le bas de la vallée, sur des terrains peu accidentés, le raisin était pressé sur place ou à proximité, dans des édifices spécialement construits à cet effet, dont certains constituent de véritables petits villages d'une dizaine de constructions, disposées en enfilades.

Il semble de plus que les constructions d'un même groupement appartenaient à des individus issus d'un même village, qui se déplaçaient donc ensemble au moment des vendanges, nouvelle preuve de pratiques communautaires solidement ancrées au sein de la société insulaire. Cagnano était également un gros producteur de myrte. Du XVIe au XVIIIe siècle au moins, la plante recueillie sur place était chargée sur des embarcations et transportée à Bastia et vers le continent, pour l'usage des tanneries dans le traitement du cuir. On cultivait aussi le mûrier, dont les feuilles permettaient d'élever des vers à soie qui étaient exportés, notamment vers Bastia. Sur les hauteurs de la commune, on voit toujours les vestiges de nombreuses charbonnières, qui ont donné son nom au village voisin de Carbonacce. Porticciolo est l'indispensable débouché maritime de toutes ces activités économiques. Il compte à la fin du XVIIIe siècle et durant les trois premiers quarts du XIXe siècle, un important chantier naval, sans doute le plus grand du Cap Corse et l'un des principaux de l'île.


Luri - Santa Severa

Luri est une commune constituée de 17 hameaux, située à mi chemin entre les deux côtes du cap Corse. On y trouve une église paroissiale du XVIIe siècle qui abrite derrière l’autel une peinture sur bois du XVIe siècle représentant la vie de saint Pierre.

Avec 2753 hectares (27,5 km²) la commune de Luri possède le plus vaste territoire des communes capcorsines et la troisième population par ordre d’importance : 844 habitants (2020). Elle retrouve, ce faisant, sa population de 1963 qui était, elle, en retrait par rapport aux années florissantes : 1021 habitants en 1772, 1807 en 1862, 1886 en 1891. A cette date, comme ailleurs dans le Cap, l’exode massif est enclenché : plus que 1536 habitants en 1922 et 652 un demi-siècle plus tard, en 1972.

Pour les auteurs du Plan Terrier (1771), Luri est à classer parmi les communautés avantagées par la nature : « elle est celle du Cap Corse qui est la mieux pourvue d’eau. Quatorze moulins tournent en hiver et dix en été » Cette richesse est d’ailleurs bien partagée entre les dix-sept hameaux qui s’étagent du bord de mer avec la marine de Santa Severa jusqu’à Fienu, hameau perché à 400 m d’altitude.

De 1030 à 1249, Luri est le fief des Da Campo di Luri. Acquis en 1249 par le Génois Ansaldo da Mare, il est intégré au fief Da Mare de San Colombano di Rogliano jusqu’à la conquête génoise de 1592. En 1762 les notables décident de se rallier à Pascal Paoli. La période française qui débute en 1768 va favoriser le développement de l’agriculture, notamment de la vigne, de l’élevage mais aussi du ver à soie. Le phylloxéra (1880) qui provoque l’effondrement de la viticulture locale accélère le départ des habitants vers les centres urbains insulaires ou continentaux, voire une émigration à l’étranger. L’étiage démographique se situe en 1975 (652 habitants). Puis une lente remontée s’opère avec l’installation de jeunes couples et la création d’activités économiques pérennes. La dernière décennie est celle de la stabilisation démographique.

Luri, qui disputait à Rogliano, à la fin du XVIIIe siècle, le titre de capitale du Cap Corse, a su diversifier ses activités économiques. Un vignoble, de l’élevage maintiennent une activité agricole significative. Le secteur tertiaire est aussi bien représenté. Un hôtel de quinze chambres à Santa Severa, des chambres chez l’habitant, sept bars, trois restaurants, une menuiserie, une boulangerie, une boucherie, une poste, une gendarmerie, médecin, une pharmacie, un collège de plus de 100 élèves et une école primaire. Luri s’impose comme une commune de poids dans l’ensemble capcorsin. Sa situation géographique en fait aussi une commune charnière entre l’est et l’ouest, le nord et le sud.

Son développement reste diversifié avec la réalisation de deux lotissements au hameau de Campu, qui comptent, au total, une cinquantaine d’appartements. Un cabinet médical pluridisciplinaire a vu le jour. Le port de pêche de Santa Severa (150 anneaux) est largement ouvert à la plaisance et connaît une fréquentation soutenue dès l’arrivée des beaux jours. La richesse patrimoniale de la commune est aussi à mettre en valeur. L’église Saint-Pierre (XVIIe siècle) avec son retable sur bois (XVe), ses fresques, son autel baroque en marbre polychrome et sa chapelle de Confrérie, constitue un ensemble de grande qualité historique.Le sentier du Patrimoine, unique dans le Cap, relie les hameaux de Piana à Spergame puis à la tour dite de Sénèque.

L’ancien couvent des capucins datant du XVIe siècle (les habitants l’appellent « le préventorium » en référence à une de ses nombreuses affectations qui a défrayé la chronique locale dans les années 80, situé en contrebas de la tour, a été aménagé par une entreprise privée en gîtes d’accueil pour randonneurs.

Luri concentre deux atouts dans son jeu : la commune a su fixer une population permanente qui vit et travaille dans le Cap et elle attire, par ailleurs, un flux touristique de passage qui est loin d’être négligeable.

Luri, du fait de son histoire, de son développement et de sa position-clé dans le Cap, est un village stratégique de la micro-région : son avenir déterminera pour une part l’avenir du Cap Corse tout entier.


Marine de Meria

PARKINGS Limités à 2 m


Tour génoise

La tour de Meria, du nom du petit village situé à 2 km à l'intérieur des terres, très abîmée au début du XXe siècle, a fait l'objet d'une consolidation, plus que d'une restauration réellement.

La couronne actuelle dispose de 12 mâchicoulis.

Tour ronde érigée au 16°siècle, elle veille encore sur la marine, une belle plage de sable fin, où les tamaris offre une ombre bienfaisante à la chaleur estivale.

Les TOURS :

Edifiées du 15° au 18° siècle, les tours du Cap Corse avaient pour rôle principal la surveillance de la mer et la défense des côtes des grandes razzias barbaresques.

C’est sous l'impulsion de la République de Gênes que les tours côtières, de plan circulaire, ont été édifiées sur le littoral. Ces tours de gué servaient également de postes douaniers et de repaires terrestres aux bateaux. Ces édifices sont financés par des taxes sur le sel ou par des emprunts. Dans le Cap Corse, les villageois en prennent en charge eux-mêmes la construction.

Des tours fortifiées, carrées, apparaissent à la même période. Construites par les familles de notables et symbole de prestige social, elles servent également de refuge à la population en cas de péril.

Aujourd'hui ces hauts lieux de mémoire, protégés et restaurés, font partie intégrante du patrimoine architectural insulaire et caractérisent le paysage cap corsin.


Maccinaggio

Le camping de la plage est idéalement situé entre le port de plaisance de Macinaggio et la réserve naturelle et protégée de Capandula. Proche des plus belles plages du cap corse, de Tamarone, Santa Maria et Barcaggio. Dans un cadre calme et reposant, une aire naturelle de chênes verts et d'oliviers vous offrira un espace ombragé, idéal pour les amoureux de la nature

Le village de Macinaggio se trouve à 10 minutes à pied, vous y trouverez tout ce qu'il faut pour effectuer vos courses alimentaires (spar, épicerie, boulangerie, boucherie etc).

Isabelle Albertini

Camping de la plage U Stazzu ★

Route Acqua Salse

20248 Macinaggio - Haute Corse - France

  

Ouverture :  4 mai au 10 octobre 2024

 

Téléphone: +33 (0)775292362

 @MAIL

SITE INTERNET

 


Tarifs Camping

plage de Meria 10 min en voiture

Nos tarifs sont constitués en forfait :

 

11 euros / personne / jour

5 euros / enfant de moins de 12 ans / jour

4 euros / borne électrique / jour

2,50 euros / électricité tentes / jour

2 euro / chien / jour

La journée est comprise de l'heure d'arrivée au lendemain midi.

La taxe de séjour est comprise.

Parking de SPAR à Macinaggio.

Possibilité d'y passer une nuit si garé tout au fond du parking.

Demander l'autorisation au responsable du SPAR par politesse au préalable.

Juste à côté du port de Macinaggio, pour dîner au restaurant et se balader.

 

Prix du stationnement : Gratuit

Nombre de places : 5

GPS 42.9587, 9.4514


Promenade Centuri - Tour du Cap-Corse 10 h 30 > 17 h 30

Adultes(s) 40.00€

 

HORAIRES DE DÉPART :

En MAI, JUIN et SEPTEMBRE : tous les mardis et jeudis

  • Départ de Macinaggio à 10h30
  • Arrivée à Centuri à 12h30 avec une escale de 3h15
  • Retour à 15h45 de Centuri
  • Arrivée à 17h30 à Macinaggio.

 

INFOS:

- Toilettes à bord

- Nos amis les chiens sont acceptés

- Les départs se font au port de plaisance de Macinaggio.

- Les retours se font au port de plaisance de Centuri

Venez découvrir la pointe du Cap Corse, au départ de Macinaggio jusqu’à Centuri où vous ferez escale. Promenade en mer commentée jusqu’à Centuri avec baignade dans les eaux turquoises de la pointe du Cap Corse.

Vous découvrirez :

  • - la Réserve Naturelle des îles Finocchiarola,
  • - la tour Santa Maria,
  • - la pointe
  • - et la tour Agnellu,
  • - l’île de la Giraglia,
  • - les nids des balbuzards
  • - et le magnifique petit port de Centuri réputé pour sa pêche à la langouste.

Escale au port de Centuri

Tout au nord du Cap Corse, retrouvez le village Centuri, où règnent le calme et l’authenticité. Charmant village de pêcheurs avec ses nombreuses barques colorées, il s’agit en réalité d’un havre de paix.  Les amateurs et amatrices de poissons et de promenades y trouveront leur bonheur. Effectivement, Centuri est un village largement étendu, vous offrant beaucoup d’opportunités de plongées ou balades.

C’est alors à vous de décider : êtes-vous plutôt mer ou montagne ?

Centuri est une charmante petite ville portuaire sur la  presqu'île du Cap Corse. Il est sur le côté ouest du  Cap Corse entre Pino et Ersa. Centuri est l'un des plus populaire et pittoresque des villages du Cap Corse et devrait certainement être inclus dans une visite de la péninsule.

Découvrir Centuri

Le parking pour Centuri est sur le bord de la ville donnant sur un groupe de rochers et une île dans la mer. La baie est un très bel endroit avec une petite plage de galets.

Continuer à pied au port entourée sur 3 côtés par le village et avec un grand choix de cafés et restaurants donnant sur le port. La combinaison de bâtiments aux couleurs pastel, l'eau et les bateaux de pêche en fait un endroit très pittoresque. 

Dans ce village pittoresque, la pêche à la langouste traditionnelle se perpétue depuis des siècles. D’origine romaine, ce charmant village de pêcheurs est un véritable joyau du Cap Corse. Construit autour d’une poignée de maisons, le village trouve son point d’appui dans la marina colorée grâce aux filets multicolores des pêcheurs qui perpétuent depuis des siècles la tradition ancestrale de la pêche au à la langouste. Authentique, décontracté et romantique au coucher du soleil et au soir, Centuri-port est un lieu magique qui restera dans votre mémoire.

Une fois en bas, vous devrez bifurquer à droite (le port est entièrement piéton en saison) et aller vous garer un peu plus loin : il y a un petit parking à un moment donné à gauche et quelques places plus loin le long de la route. Revenez ensuite à pied vers le port de Centuri pour votre exploration.


Promenade en mer sans escale (2h)

Maccinagio > Barcaggio     10 h - 12 h  / 14 h -16 h

Promenade en mer de 2h, commentée, avec baignade (en juillet et août) au mouillage, dans les eaux turquoises.

La compagnie San Paulu du Cap Corse vous invite à découvrir au départ de Macinaggio :

  • l'extrême nord de la Corse,
  • la Réserve Naturelle des Iles du Cap Corse,
  • le phare de la Giraglia,
  • Barcaggio.

Lors de vos excursions à bord de nos navires, notre équipe vous accueillera dans une ambiance chaleureuse pour que vous puissiez admirer les côtes du Cap Corse et ses merveilles inaccessibles ... sauf par la mer!

 

Adulte(s)

25.00€

 

HORAIRES DE DÉPART à partir du 10 Avril, en Mai, juin et en Septembre (tous les jours) :

- Départ de Macinaggio : 10h - retour : 12h

- Départ de Macinaggio : 14h - retour : 16h

sanpaulu

 Port de Macinaggio - 20248 Macinaggio - Corse

 06 14 78 14 16

 

@MAIL

SITE INTERNET

 

·



NONZA - Cap Corse