(N° 23283)
HALTE NAPOLEON
Route de Digne
Latitude : (Nord) 43.8546° Longitude : (Est) 6.50139°
Tarif : 2021
Forfait Emplacement Service Et Plein D'eau : 6.50 €
Electricité déconseillée pas stable !
Type de borne : plateforme
Services :
Randonnee - Supermarche
Camping car toute taille
Electricité : 6 ampères, 24h, 30 prises
Wifi gratuit : oui
Plein d'eau : >200 l
Autres informations :
Ouvert A l'année
30 emplacements
Durée maxi: 7 jour(s) ou plus
Moyen de paiement : Cheque - espèce
Tel: +33 4 92 83 78 25
Ne pas manquer la visite du musée militaire.
Barbecue, bac à vaisselle...
Lieux et monuments
Le plus ancien monument sur le territoire de la commune est le dolmen des Pierres Blanches, néolithique final-chalcolithique, inscrit.
Les musées Sirènes et fossiles et du Moyen Verdon fonctionnent en réseau avec les autres musées des gorges du Verdon, la maison de Pauline de Gréoux-les-Bains, l’écomusée de la Vie d’antan à Esparron-de-Verdon, la maison des gorges du Verdon à La Palud-sur-Verdon et le musée de la préhistoire des gorges du Verdon de Quinson.
Musée de la réserve géologique de Haute-Provence.
Le musée de la résistance regroupe de nombreux objets et documents authentiques retraçant l'histoire de la résistance, notamment dans les Alpes de Haute-Provence durant la Seconde Guerre mondiale.
Sites naturels
Le Roc qui domine la ville, s'élevant à 930 mètres (soit plus de 200 m au-dessus du Verdon), est un site naturel classé depuis 1933. Le Roc est une singularité naturelle qui se détache dans la vallée du Verdon, et qui est visible de loin ; il est également classé en raison de son histoire, puisque la cité de Castellane s'y est implanté au Haut Moyen Âge.
Situé juste au pied du Roc, le pont du Roc est un site inscrit depuis 1940 (ses abords qui rejoignent les abords du site du Roc sont également inscrits ou classés).
Enfin, le plus grand site classé du département, les gorges du Verdon (7600 ha protégés), sont classées à partir de la clue de Chasteuil depuis 1990. Les gorges sont citées dans la plupart des guides touristiques et présentent un paysage unique en France par son ampleur et la diversité des détails à observer.
Architecture civile
Sur la commune, plusieurs cabanes, en pierre sèche le plus souvent, ont fait l’objet d’une notice de l’inventaire topographique de la DRAC. Certaines sont couvertes d’une dalle monolithe. L’une d’elles, à Rayaup, date du xviiie siècle (l’inscription 1586 est très récente).
Art religieux
Des cippes funéraires antiques sont conservés à la chapelle Saint-Victor.
Église Saint-Victor
L’ancienne église paroissiale Saint-Victor date en partie du xiiie siècle ; elle est classée monument historique. Elle est construite de manière similaire et sur le même plan que l’église Saint-André, de l’ancienne ville située au-dessus de la ville actuelle. Elle a été le siège d’un prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. L’abside est ornée de bandes lombardes, dont chaque arceau est monolithe. Exceptionnellement pour la région, elle possède un collatéral roman, revoûté au xviie siècle. La base du clocher date de 1445, mais le sommet est reconstruit au xviiie siècle. Ces travaux suivent les dégâts faits par les protestants en 1560.
Son autel date de 1724. Le chœur est orné de peintures, encadrées de boiseries, d’une Annonciation sculptée en haut-relief de bois doré (xviiie siècle, classée). Le mobilier de bois, les stalles, la chaire et le lutrin au pied hexagonal forment, au total, un ensemble intéressant des XVIIIe et XIXe siècles, dont certains éléments sont classés.
Son mobilier contient en outre un calice en argent du début du xviie siècle, dont le pied est polylobé, classé.
Autres bâtiments religieux à Castellane :
Monument aux morts.
Cimetière Lieu-dit : Aire des Saints.
Architecture militaire
Le tracé des murailles de Petra Castellana, ancienne ville au-dessus de l’actuelle, est encore bien visible ; elles dateraient du xiie siècle.
Elles étaient renforcées de quatorze tours, dont une nous est parvenue : le donjon pentagonal. Il était intégré à cette enceinte et date du xive siècle (classé monument historique avec une tour carrée).
L’enceinte du bourg bas est construite à partir de 1359, avec l’autorisation du comte de Provence.
Elle est encore visible dans des tours carrées, sur le front des maisons sur la place.
Des corbeaux, qui pouvaient soutenir des ouvrages de défense (bretèches, ou simple chemin de ronde à mâchicoulis) sont visibles sur leurs façades.
Deux des portes de cette enceinte subsistent :
Le passage passe sous la tour par une voûte, ouverte par un arc brisé incurvé vers l’extérieur d’un côté, et par un arc en berceau à l’intérieur de la ville, lui aussi incurvé. La voûte entre les deux est en plein cintre.
La tour est classée monument historique.
Une des tours du quartier Saint-Michel abrite un pigeonnier depuis 1585.
La chapelle Notre-Dame du Roc (site du Haut Moyen Âge), sur le Roc qui domine la ville, appartient à l’ancien couvent de la Merci. Mais le mur et la façade sud seuls datent de la fin du xiie siècle, puisqu’elle a été à moitié abattue lors des guerres de religion, et reconstruite en 1590. Tombant en ruines en 1703, elle est à nouveau rebâtie au début du xviiie siècle et en 1860. Un chapiteau à feuillages et volutes date de la Renaissance.
Son mobilier contient :
une statue de la Vierge, en marbre, du xvie siècle (datation hypothétique, classée au titre objet;
deux tableaux représentant Saint Charles Borromée, et Saint François et sainte Jeanne de Chantal, classés pour les tableaux et pour les cadres dorés, portant les armoiries de l’évêque de Senez Duchaîne et datés du xviie siècle.
Elle a reçu de très nombreux ex-voto datant des XIXe et XXe siècles, dont :
actuelle église paroissiale est construite en 1868-1873 par l’abbé Joseph Pougnet et consacrée à Notre-Dame. Elle est agrandie par des bas-côtés en 1896. La première travée est occupée par une tribune. L’intérieur est gothique, le clocher est construit contre la façade.
Son mobilier comporte quelques éléments classés :
Dans le mobilier liturgique, se trouvent encore un voile huméral orné d’une colombe, datant du xixe siècle, symbole du Saint-Esprit et du Christ, ainsi qu’une chasuble blanche avec orfroi dessinant le contour de la croix, et un pélican se frappant le cœur, également du xixe siècle. Le pélican est lui aussi un symbole du Christ d’après une légende très ancienne, rappelant à la fois son sacrifice pour les humains et son amour pour les hommes ; il est également un symbole de charité