Au confluent de l’Aisne et de l’Oise, à la lisière de forêts majestueuses, Compiègne est au coeur du Pays compiégnois. Ville royale et impériale, théâtre d’événements majeurs de l’histoire de France, elle demeure une cité où il fait bon vivre, attentive à entretenir les souvenirs d’un riche passé. Son Palais Impérial, son Hôtel de Ville, ses églises et ses musées témoignent de mille ans d’existence que les visiteurs pourront parcourir au gré de leur fantaisie.
A l'origine, le château de Compiègne fut une forteresse érigée sous Charles V, mais il fut entièrement reconstruit sous Louis XV au XVIIIe siècle. Après la révolution, Napoléon 1er le fit restaurer pour y accueillir sa seconde épouse, l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, en 1810. Ensuite, le château connut une nouvelle heure de gloire sous Napoléon III : Eugénie adorant la forêt de Compiègne, le couple y venait régulièrement. Le château devint musée national après la chute du régime impérial en 1870. Aujourd'hui, on visite les appartements historiques du XVIIIe siècle, du Premier Empire et du Second Empire, le musée du Second Empire où sont exposées de belles collections de peintures, sculptures et objets d'art, et le musée de la voiture qui retrace l'histoire de la locomotion routière, depuis les origines de l'attelage jusqu'aux débuts de l'aventure automobile.
Cette église gothique a été décorée (marbres, boiseries) au 18e s. avec un luxe qu'explique le fait qu'elle ait été la paroisse du roi et de la cour. Sa tour (15e s.) est la plus haute de la ville. Le choeur et le transept ont gardé l'harmonie du gothique de l'époque de Saint Louis.
Construit entre 1490 et 1530, selon les plans de Pierre Navyer, l’édifice marque une transition entre le gothique finissant et la première Renaissance.
L’époque est heureuse pour la cité qui redevient un centre commercial florissant, passées les décennies de tourmente, les derniers avatars de la Guerre de Cent ans, la lutte entre le Duc de Bourgogne et le roi de France. Signe des temps, la façade du bâtiment est monumentale.
L’hôtel de ville de Compiègne comporte une partie centrale dominée d’un beffroi couronné de deux clochetons, qui lui sont reliés par une balustrade sculptée et deux ailes latérales postérieures (aile droite 1650, aile gauche 1867). Le beffroi culmine à plus de cinquante mètres de hauteur, renferme la « Bancloque », datant de 1303. Une des plus anciennes cloches connues. A son sommet, les trois Picantins - Flandrin le Flamand, Langlois l’Anglais et Lansquenet l’Allemand - en costume du XVIe siècle bien entendu, scandent la vie de la cité en « piquant le temps », autrement dit en frappant de leur maillet pour faire sonner les heures.
Le wagon restaurant 2419D appartient en 1914 à la compagnie internationale des wagons-lits pour utilisation sur les lignes de l’ouest, l’Armée Française le réquisitionne en Septembre 1918. Afin d’ éviter d’humilier la délégation allemande le maréchal Foch décide de trouver un endroit discret, proche de Paris. Un sous bois occupé par des voies d’artillerie à côté du village de Rethondes en forêt de Compiègne accueillera la rencontre. L’Armistice mettant fin à la Première Guerre Mondiale est signé le 11 novembre 1918 à 5h15 par les Alliés et les plénipotentiaires allemands. La photo ci dessous représente la délégation alliée au départ du Maréchal Foch pour Paris avec la convention d’armistice signée dans sa serviette.
Description du wagon
Aujourd’hui vous pouvez admirer un wagon de la même série le wagon 2439D aménagé à l’identique.. Haut de 4 mètres, il mesure 20 mètres de long. Depuis les fenêtres latérales, des étiquettes indiquent la place des plénipotentiaires le 11 novembre 1918. L’arrière du wagon est décoré des drapeaux des pays alliés ayant participé à la Première guerre mondiale.