L'Hôpital Parking Les Tuileries
81170 CORDES SUR CIEL
Latitude : (Nord) 44.06453° Longitude : (Est) 1.95802°
Tarif : 2019
Stationnement,eau. : 6 €
Jeton supplémentaire : 1 €Paiement par pièces ou à l'agent
Stationnement gratuit sans service de Novembre à Mars
Type de borne : SANISTATION
Restauration - Supérette
Autres informations :
Ouvert toute l'année
http://www.cordessurciel.fr/aire-de-camping-cars
/Tél : +33 678 351 329
20 emplacements sur herbe et graviers
Un jeton vous est remis par le garde champêtre, lorsque vous payez votre stationnement.
Bastide construite en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu du catharisme,
cette cité médiévale adapte ses rues tortueuses et ses maisons séculaires à un relief escarpé dominant la paisible vallée du Cérou. Site touristique fréquenté, grand site de Midi-Pyrénées, elle est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Ses habitants sont appelés les Cordais et Cordaises.
Perché et Espanté !
Oubliez les talons ! On ne monte pas à Cordes sur Ciel en voiture non plus ! L’ascension se fait à pied, à travers les ruelles escarpées et pavées. On s’immerge d’un coup dans l’ambiance médiévale : portes fortifiées, remparts, façades gothiques sculptées et petits coins cachés. Le charme opère au premier pas.
Au passage, on s’arrête visiter les ateliers d’artistes.
Pour les peintres, écrivains, céramistes, sculpteurs ou bijoutiers le lieu est propice à la l’inspiration artistique.
Certains matins lorsque la brume rose a envahi la vallée, Cordes sur Ciel mérite bien son nom et flotte au-dessus des cieux. Une parenthèse pleine de charme.
Ne manquez pas les croquants de Cordes !
Une recette locale avec juste du sucre, des amandes et des blancs d’oeufs pour un craquant léger et délicieux.
Si vous ne connaissez pas encore Cordes sur Ciel, c’est le moment où jamais de découvrir un superbe village perché. Il a conquit les visiteurs qui l’ont élu Village référé des français en 2014.
Impossible à trouver...tous est fermé !
Un village perché qui touche les nuages !
Cordes sur Ciel offre un vrai paysage de carte postale. Quand les nuages sont bas, au lever ou coucher du soleil, le village est un vrai bonheur à admirer et photographier.
Nous sommes partis à l’assaut de ce village perché dont la visite se mérite à a force des mollets. Arrivés en haut, nous sommes agréablement surpris par l’ambiance qui règne ici.
Les vielles pierres, les remparts, les pavés au sol, l’atmosphère médiévale est encore très présente, et nous prenons plaisir à admirer les enseignes des magasins, réalisées comme autrefois.
Ici les petites boutiques et les galeries d’artistes ont vraiment trouvé leur coin de paradis.
On comprend vite pourquoi Camus aimait tant cette ville. Il n’est pas compliqué de trouver l’inspiration en se baladant dans les ruelles, ou en admirant le panorama depuis les remparts.
L'occupation par l'Homme du pays de Vaour remonte au moins à l'âge du bronze ancien (d'environ 1800 av. J-C. à 1400 av.
J-C.) marqué par la présence de dolmens, notamment celui Peyrelevade, le plus grand du département. La construction des dolmens s'étendant de -2500 à -1500 et leur utilisation allant jusqu'à -500
Il semble également que les lieux furent occupés par des peuples celtes comme le montreraient des dalles à rigoles qui seraient vouées au culte de l'eau retrouvées sur la butte où a été bâtie la commanderie de Vaour.
Lieux et monuments
Ancienne commanderie templière, située sur une butte en surplomb du village, protégée au niveau départemental.
La commanderie fut fondée en 1140 lorsque les chevaliers de Penne firent don d'un terrain à Pierre Humbert.
On dénombrait seulement une dizaine de chevaliers, le reste s'était établi dans diverses dépendances de la région telles que : Montricoux, Cahors, Lacapelle-Livron,...
Les chevaliers templiers étaient exonérés de taxes seigneuriales en échange de leur protection envers la population locale. Le pouvoir de la commanderie s'étendait sur sept cantons et jusque dans le Quercy. Cette influence s'est mise en place
grâce aux dons des religieux de Septfonds et de Chancelade ainsi qu'à ceux du comte de Toulouse.
En 1303, alors que le conflit qui oppose Philippe le Bel au pape Boniface VIII est à son paroxysme, Bernard de la Roche, commandeur de Vaour, figure dans un acte où les prélats et les ecclésiastiques des sénéchaussées de Beaucaire, Carcassonne et Rodez prennent le parti du roi de France. Cet acte fut rédigé le 25 juillet 1303 à Montpellier2,3. À ce moment-là Hugues de Pairaud est visiteur de France4, il soutenait la position royale tout en refusant de préjuger de la culpabilité du pape5. On trouve plus loin dans le même acte : « quibus visitator Franciae militiae templi praedictus
consensit ».
Après la dissolution de l'ordre du Temple la commanderie et tous ses biens sont dévolus à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui la gardera jusqu'à la Révolution française.
En 1910, le donjon s'est écroulé et en 1917, la commanderie de Vaour est classée monument historique.
Voyageurs, détournez votre chemin pour aller jusqu’à Penne. Cela en vaut la peine ! Montezles ruelles sinueuses du village pour accéder à l’imposante forteresse médiévale. Bâtie au moyen-âge, la construction est un vestige de l’architecture militaire occitane. Au sommet de ce piton rocheux, l’édifice semble prendre son envol. De là, le regard du visiteur s’échappe sur la nature sauvage de la forêt de Grésigne et l’Aveyron qui coule en bas.
Charme médiéval de Penne
Penne village de charme, dénommé nid d’aigle ou citadelle du vertige, se dresse telle une sentinelle muette au-dessus des Gorges de l’Aveyron, entre Albigeois, Quercy et Rouergue. Les ruelles sinueuses du village ont gardé l’atmosphère d’antan et vous mèneront jusqu’au château.
…et vertige au château
Construit sur un éperon rocheux, cet édifice médiéval est un lieu dont les origines remontent au temps des chevaliers et des seigneurs du moyen-âge. Ce site unique en Occitanie, préservé et fascinant, s’adresse au promeneur comme au médiéviste averti. On monte à la conquête du château fort de Penne et on découvre un chantier en activité, véritable livre d’histoire ouvert sur la construction d’une forteresse, le catharisme et la vie au moyen-âge.
Une belle aventure humaine qui vous plongera au cœur de la vie des bâtisseurs d’autrefois.
Forteresse de Penne
Situé au cœur des Gorges de l’Aveyron, le Château de Penne est un fleuron de l’architecture militaire du XIIIesiècle, dont les travaux de restauration actuels permettent la sauvegarde. Grâce à un parcours d’interprétation, aux visites costumées, animations et chantier médiéval, le visiteur revit la fascinante histoire du site et la vie au Moyen-Age.
Le village fortifié de Puycelsi
Puycelsi ou la bien nommée « forteresse des bois » tant elle semble sortir comme par magie du coeur de la forêt. Plantée sur son éperon rocheux, elle offre aujourd’hui une des plus belles vues de la région, dans laquelle il fait bon plonger son regard jusqu’à l’horizon.
Si Puycelsi est classé parmi les « plus beaux villages de France » c’est parce que c’est un lieu unique ! Parce que Puycelsi, c’est une expérience à part entière ; c’est déjà une découverte quand on l’aperçoit, perché sur son promontoire qui domine la forêt. Ensuite il faut gravir la pente, même si c’est aujourd’hui bien plus agréable en voiture, vélo
ou moto, qu’au temps des assauts médiévaux, où la piétaille gravissait la pente à pied, une armure sur le dos, avec des flèches et de l’huile bouillante comme accueil !!
Aujourd’hui l’accueil, c’est le sourire de gens authentiques, qui ont reconquis cette ancienne citadelle pour en faire un havre de paix !
En 1180, l’Abbé Pierre d’Aurillac, vend cette seigneurie au Comte de Toulouse, Raymond V, à qui l’importance stratégique du site n’avait pas échappé. Les Comtes de Toulouse fortifièrent la place et édifièrent un château, disparu depuis, et dont tout laisse penser qu’il fut leur préféré.
Fidèle au Comte de Toulouse, Puycelsi résista par deux fois aux Montfort lors de la Croisade des Albigeois : à Simon de Monfort en 1211, puis à son frère Guy en 1213, qui ne purent s’emparer de la citadelle. En 1229, le traité de Meaux qui marqua la fin de la Croisade des Albigeois stipulait que vingt-cinq villes ayant résisté aux vainqueurs devaient être détruites.
Commença alors le démantèlement de Puycelsi.
Pourtant, le village résista vaillamment à d’autres envahisseurs : aux routiers du Vicomte de Montclar, en 1363, à 450 anglais lors de la guerre de Cent Ans et même au Sieur de Payrol, qui y connut la défaite pendant les guerres de religion.
Aujourd’hui Puycelsi est une halte obligatoire, un passage obligé avant d’aborder la forêt de Grésigne ses 3000 ha de
châtaigniers et de chênes rouvres, et son immanquable sentier du patrimoine, composé de plusieurs boucles qui partent et reviennent au village. Entièrement rénové, c’est un plaisir de découvrir la quiétude de ses ruelles et le charme de ses maisons à colombage, étonnamment conservées depuis le moyen-âge.
Découvrez aussi l’église sainte corneille et son étonnant plafond bleu décoré de feuilles d’acanthe et de scènes de la passion du christ ou encore l’ancien chemin de ronde, promenade idéale pour découvrir le village fortifié et la vue superbe sur le paysage.