Le Musée du Désert au Mas Soubeyran retraçant l'histoire du Protestantisme.
Au cœur d'une vallée sauvage et préservée, Mialet fait partie des hauts-lieux historiques des Cévennes lors de la résistance des 'Réformés'.
Une vallée sauvage et protégée
La vallée de Mialet est recherchée pour son calme et la beauté de ses paysages alentours. C'est un territoire protégé au cœur de la nature où rivière, faune et flore se mélangent. Par exemple, le cyclamen des Baléares et l'orchidée de Provence sont deux plantes rares qui poussent sur l'ubac de la rive du Gardon !
Haut-lieu historique des Cévennes
Classé "Patrimoine Mondial" par l'UNESCO en 2011, la commune se compose de 7 hameaux : Luziers, les Puechs, le Mas Soubeyran, Paussan, le Village, les Aigladines, Brugairolles et Pegairolles.
Le village et les hameaux qui en dépendent ont eu un rôle capital dans la révolte des Camisards. Le centre ancien de Mialet offre une atmosphère d’authenticité qui peut se lire sur les murs de ses maisons cévenoles aux pierres nues et de ses édifices religieux. La maison natale du chef camisard Roland, située au Mas Soubeyran, hameau typique, abrite le Musée du Désert.
Lors des guerres de religion, Mialet était engagée et a payé le prix fort de l'embrasement des Cévennes entre le XVIIe et XVIIIe siècle. En mars 1703, pas moins de 670 Mialétains, dont 180 enfants, furent déportés dans les prisons royales de Perpignan. En mémoire de ces années de réforme protestante, chaque année l'Assemblée du désert a lieu en début septembre. Cet événement rassemble des milliers de protestants venus du monde entier.
(N° 29232)
1 Grand Rue
Aire camping car du Péras
30270 SAINT JEAN DU GARD
Latitude : (Nord) 44.1021° Longitude : (Est) 3.89059°
Tarif : 2017
Stationnement, services, électricité, wifi : 13 €
Paiement par carte bancaire uniquement
Malheureusement cette aire a
été entièrement détruite lors des inondations
Commerces à proximité
L'aire se situe dans le parc d'un château du 18 ème siècle, le Château du Péras.
Environnement Très calme sous les grands arbres du parc.
Autres informations :
Ouvert toute l'année
Services :
village authentique.
Village au caractère cévenol affirmé, qui s'étire le long du Gardon, la petite capitale du pays camisard s'organise le long d'une rue principale au pied de la tour de l'Horloge, ancien clocher d'une église romane détruite pendant les guerres de religion. Le village fut marqué par les guerres de religions, notamment avec la guerre des Camisards. Aujourd'hui, Saint-Jean-du-Gard est un village authentique, dans un cadre naturel préservé où il fait bon vivre. Ce fut d'ailleurs la dernière étape du voyage de Robert Louis Stevenson, qui termina à St-Jean, en 1878, les 220 km de son célèbre "Voyage en Cévennes avec un âne".
Partez à la découvertes des principaux monuments de Saint-Jean-du-Gard...
Résidence des seigneurs de Saint Jean, le château actuel, brûlé par les troupes royales en 1560, fut aussitôt reconstruit puis agrandi au XVIIe siècle. Témoin d'une histoire séculaire, le château est attaché aux guerres de religion qui marquèrent les Cévennes. Dans ses murs séjournèrent le maréchal de Thoiras, le duc de Rohan, Bâville intendant du Languedoc, le maréchal de Villars et bien d'autres personnages illustres. Ses prisons ont abrité de nombreux détenus. (Non ouvert à la visite)
Construite en 1838, avec ses grandes baies en plein cintre favorisant un éclairement maximal, cette filature reste très représentative des ateliers où on tirait la soie. Par ses qualités architecturales et son décor : escalier monumental en fer à cheval, archivoltes moulurées avec clefs sculptées... elle constitue un élément majeur du patrimoine industriel cévenol. Enfin, elle porte à elle seule une bonne part de la mémoire soyeuse des Cévennes. Premier site en France à être équipé du procédé qui a permis l'industrialisation de la production du fil de soie, Maison Rouge fut aussi la dernière filature de soie française, fermant définitivement en 1965. Elle a fait l'objet d'un projet muséographique important qui a ouvert ses portes fin 2017.
Même si les cartes postales anciennes le désignent comme «romain», ce pont n'a été construit qu'en 1733 en remplacement du gué équipé de planches permettant le franchissement du Gardon. Victime des caprices du cours d'eau, il fut emporté plusieurs fois.
Cet ancien clocher constitue tout ce qui subsiste de l'église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au Xlle siècle, consacrée à Saint-Jean-Baptiste. Elle fut détruite pendant les guerres de religions, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560. Les différents appareillages de ces vestiges témoignent des phases successives de sa construction ou reconstruction du Xlle au XVIe siècle. De la fin du XVIe siècle à la Révocation de l'édit de Nantes, sa cloche annonça les cultes tant catholiques que protestants, puis, équipé d'un mouvement d'horlogerie, ce clocher égrena les heures de la communauté villageoise.
Après le quartier des Bourgades derrière la Tour de l'Horloge, c'est le long du "grand chemin Public d'Anduze au Gévaudan" que la construction du Village s'est organisé. De nombreuses maisons de la Grand' Rue ont conservé leurs belles portes anciennes (XVIIe et XVIIIe siècles), munies de leurs marteaux et entrées de serrures aux formes variées. On remarquera la maison n° 60 où mourut en 1810 le Général d'Empire Elie Lafont.
Hôtel du Chevalier d’Algues
Derrière la belle porte du 98 Grand’rue s'ouvre un couloir donnant accès à une superbe cage d'escalier du XVIIe siècle. Cet escalier monumental éclairé par un puits de lumière, donne accès à la poste et à l'office du tourisme sur la place Rabaut St Etienne. Sur cette place, à l'angle du parking et face à l'intersection de la ruelle de Combedase et de l'entrée réservée à la Poste, on peut voir un des derniers tronçons de la rue "des Paillons" qui fut créé en 1704 par la construction d'un mur qui devait isoler complètement les maisons des terrains les jouxtant. En effet, chaque maison possédait, sur sa façade arrière, des portes et fenêtres qui permettaient de ravitailler les camisards après le couvre-feu bien que toutes les portes de la ville fussent fermées.
La Maison du Vicaire
Derrière la Tour de l'Horloge, dans le plus ancien quartier de la ville, à l'angle de la rue Pasteur et de la rue Traversière se trouve une maison où logeait le vicaire et où se réunissait la communauté catholique pour célébrer la messe après la démolition de l'église et avant qu'une nouvelle ne soit construite, entre 1560 et 1685. Sur le linteau de la porte sise rue Traversière, on remarque une croix et une date: 1567 rappelant la fonction d'édifice religieux de cette maison.
Robert Lewis Stevenson, auteur écossais de ‘L’île au trésor’ et de ‘L’étrange cas du Dr. Jekyll and Mr. Hyde’, a traversé les Cévennes depuis le Puy-en- Velay jusqu’à Saint-Jean- du-Gard à pied avec son ânesse Modestine. Parti le 22 septembre 1878, il arriva à destination 12 jours plus tard. Son parcours est aujourd’hui connu sous le nom de "chemin de Stevenson" ou GR70. De ce périple reste également un récit écrit par l’auteur et publié en 1879 ‘Voyage avec un âne dans les Cévennes’. La fontaine lui fut dédiée, avec la date de son arrivée à Saint-Jean- du-Gard, le 2 octobre 1878.
A proximité du temple, le Monument aux Morts est l'œuvre du sculpteur Carli.
Il témoigne de la lourde contribution des Cévennes comme de l'ensemble de la France rurale à l'hécatombe de la Grande Guerre.
Sur cette place se trouve le temple. Il fut construit sur les plans d'un architecte d'Alès, M. Renoux, avec une façade néoclassique et sur un terrain acquis à cet effet en 1820. L'édifice terminé fut consacré le dimanche 27 avril 1827. Avant sa construction, la communauté réformée se réunissait dans une propriété privée jouxtant la place d'Armes appelée "Le Pavillon".
En face du château se trouve l'église catholique construite après la révocation de l'Edit de Nantes avec les matériaux du temple que l'on venait de détruire. La cloche changea d'édifice et après avoir convié au prêche les habitants, elle les appela à la messe. On peut voir contre le mur d'enceinte du château, derrière le poids public, les vestiges (pied droit et départ de voûte) d'une des anciennes portes de la ville.
Faisant angle avec la Grand'Rue, c'est l'Hôtel de Ville avec sur la porte d'entrée les armoiries de la ville surmontées de la devise : "Al sourel de la liberta": au soleil de la liberté.
Par l'avenue René Boudon et le Pont Neuf (d'où l'on a une belle vue sur le Pont Vieux), on accède à la gare. Le tronçon de ligne de chemin de fer d'Anduze à St Jean du Gard fut achevé en 1909. Il renforça le rôle économique de St Jean au confluent de la vallée Borgne et de la vallée Française. Aujourd'hui, cette ligne est animée par un train touristique à vapeur fort pittoresque.
Le mardi et le samedi c'est jour de marché à Saint-Jean-du-Gard !
Et en période estivale, découvrez les marchés nocturnes le jeudi soir. Ne ratez pas ces rendez-vous hebdomadaires.
Une petite incursion en Lozère....
Parking du Chaos de Nîmes le Vieux à l'Hom sur le Causse Méjean. Ce sont des formations rocheuses calcaires remarquables. Pas d'interdiction de stationnement. Sans service. ☺
GPS : 44.226700- 3.522930
Adresse : Le Veygalier 48400 Fraissinet-de-Fourques
Site ruiniforme situé au coeur du Parc National des Cévennes, dans la partie nord-est du causse Méjean, près de Fraissinet-de-Fourques et du col de Perjuret, le chaos de Nîmes-le-Vieux compose un univers insolite, avec ses rochers dolomitiques aux formes étranges et fantastiques, sculptées par l'érosion depuis des millénaires. Entre l'Hom et Gally, un sentier pédagogique de 4,5 km, ponctué de panneaux d'interprétation, vous invite à découvrir les merveilles de ce territoire mystérieux !
Retour dans le Gard....
Au sommet du Mont Aigoual, possibilité de stationnement en journée, vue exceptionnelle sur toute la région et plus (étang de Thau et golf du Lion !), nous sommes à 1600 m ! Centre météo France avec restauration et musée gratuit (très bien fait) Au coeur du parc, parking JOUR UNIQUEMENT Une réglementation encadre les activités en cœur de Parc. Sachez que le stationnement nocturne des camping cars est interdit.
Je suis passé donc a 1 km 500 du sommet sans m'y arrêter il faut dire que je l'ai déjà vu et qu'aujourd'hui à presque midi c'était très nuageux et qu'à 1500 m d'altitude la température avoisinait les 10 °....gla gla !
(N° 24981)
Avenue de l'Aigoual D986
30570 VALLERAUGUE
Latitude : (Nord) 44.08073° Longitude : (Est) 3.63612°
Tarif : 2014
Stationnement, vidanges gratuits
10 m d'eau : 2 €
Jetons à retirer à la Maison de Pays
Type de borne : AIRESERVICES
Services :
A 300 mètres du centre ville
Proche station-services
Autres informations :
Ouverte toute l'année
6 emplacements stabilisés, goudronnés dont 1 handicapé
Attention sur le parking il y a des emplacements interdits au camping car afin de ne pas gêner la riveraine !
Les plus anciennes mentions de Valleraugue datent du XIII° siècle.
Le pont roman qui enjambe l’Hérault est l’un des témoins de cette époque ancienne. Au fil des siècles, le village s’est étendu et prend des allures de petite ville au XIXe siècle avec une population dépassant les 4 000 habitants. Elle est alors une petite citée industrielle produisant de la soie et moulinant le fil dans plus de 17 filatures s’échelonnant sur l’Hérault ou le Clarou.
Les traces de cette époque marquent profondément l’architecture avec des maisons rehaussées, de magnaneries pour y accueillir l’éducation du vers à soie, de nombreuses cheminées qui sortent des toits et d’anciennes filatures avec leurs grandes fenêtres en plein cintre.
Outre les traces de la soie, le petit patrimoine vernaculaire témoigne de l’activité agricole importante de cette partie des Cévennes. Fours de village, clèdes, mazets, ponts enjambant les vallats, tout un savoir-faire en pierre de rivière qui donne son cachet au village et à ses hameaux.
Les drailles, les bergeries et la transhumance racontent l’agropastoralisme qui rythme les saisons. Béals, chaussées et gourgues racontent, eux, tout le travail de drainage et de captage de l’eau pour alimenter les filatures hier et les champs d’oignons doux aujourd’hui.
Dans cette petite citée, le patrimoine culturel est aussi très présent. Du XII° siècle avec la fondation de l’abbaye du Bonheur en passant par la guerre des Camisards puis à la résistance Maquisarde, Valleraugue s’inscrit dans l’histoire des Cévennes. Elle voit naître un fleuron de célébrités avec entre autres Laurent Angliviel de la Beaumelle, le général François Perrier, Jean-Louis Armand Quatrefages de Bréau, Germaine Dieterlin…
De nos jours, Valleraugue est aussi un pôle touristique reconnu avec la pratique des sports de pleine nature comme le ski à la station de Prat-Peyrot, la pêche dans le fleuve Hérault et la randonnée, déclinée sous toutes ses formes à pied, à cheval, à vélo, à VTT et en toutes saisons. La montée des 4000 Marches en est la plus célèbre : elle part du bourg et empreinte un sentier tout en ligne de crête jusqu’au sommet de l’Aigoual avec un dénivelé de plus de 1220m.
Points d'intérêts :
Paysage : La richesse et la diversité végétale des pentes de l’Aigoual attirent herboristes, botanistes ou simples promeneurs.
Dans ce paysage magnifique, se pratiquent tous les types de randonnées : à pied avec la grande classique des Cévennes, les 4000 Marches et ses 1200m de dénivelé, mais aussi avec des ânes, des chevaux, des VTT, des vélos, des raquettes.
L’hiver, la station de ski de Part Peyrot accueille les skieurs alpins et nordiques.
Découverte du massif de l'Aigoual avec le développement du pôle nature 4 saisons.
Agriculture et pastoralisme : pélardon, oignon doux des Cévennes.
La grande activité agricole de la commune, comme celles du Sud Cévennes, est la culture de l’Oignon Doux des Cévennes AOP. Ce secteur a d’ailleurs obtenu récemment le label « Site Remarquable du Goût » pour ce produit et sa production qui a marqué le paysage.
La commune possède des troupeaux de brebis qui pour la plupart pratiquent encore la transhumance, ainsi que des troupeaux de chèvres qui donnent le célèbre Pélardon des Cévennes.
Comme d'habitude impossible de trouver une place pour se garer pas trop loin du centre ville....
(N° 26343)
D999
30770 ALZON
Latitude : (Nord) 43.96567° Longitude : (Est) 3.43902°
Tarif : 2017
Services, eau : 2 € /jeton
Achat en face au restaurant Le Cévenol.
Type de borne : RACLET
Services :
Autres informations :
Possibilité de stationnement la nuit.
Au coeur de la haute Vallée de La Vis, à proximité du mont Saint-Guiral (1365m), dans une zone où se rencontrent calcaire, granit et schiste, Alzon bénéfi cie d'une position privilégiée. Lieu d'étape, le village marque l'entrée en territoire viganais pour qui arrive du Larzac par l'ancienne route royale d'Aix à Montauban. Préservé des dommages d'un urbanisme non maîtrisé, il a conservé ses rues typiques
et pour grande part, ses façades anciennes. Son petit patrimoine a été réhabilité et valorisé grâce au Plan Patrimoine Emploi. Une partie de la commune est située en zone coeur du Parc National des Cévennes. Une association et des échanges entretiennent l'amitié
avec les îles Chatham (Nouvelle-Zélande) puisque Alzon possède la particularité d'être le seul endroit de France auquel corresponde une terre habitée aux antipodes.
A voir :
- Eglise St-Martin, édifice datant du XIIè
- Le Pont de Saurel, pont roman du XIIè
- La chapelle des pénitents, dont la construction fut achevée en 1730
Une petite incursion dans l'Hérault....
Parking du Pont du Diable
34150 ANIANE
Latitude : (Nord) 43.70237° Longitude : (Est) 3.56308°
Tarif : 2018
Stationnement : 18 € maximum
Services : 3 €
Paiement par carte bancaire, billets ou pièces de monnaie
Type de borne : URBAFLUX
Navette
Restaurant
Autres informations :
Stationnement limité 48 h
Tél. : 33 467 564 197
Encore une visite ratée...on se gare où pour visiter ce lieu parait il si sublime...sur place rien pour nous dommage ...à 6-7 Km au pont du diable un stationnement avec une navette disent ils....mais uniquement en Juillet/Août en Juin seulement les week end... Je continue donc ma route !
Beauté romane et sauvage sur les chemins de Saint-Jacques
Etape sur le chemin de Compostelle, Saint-Guilhem-le-Désert et son église, joyau de l'art roman languedocien, occupent un site sauvage à l'entrée des gorges du Verdus et du cirque de l'Infernet. De la place de la Liberté et son imposant platane âgé de 150 ans, le village déploie ses ruelles où l'on admire encore fenêtres à meneaux Renaissance, baies géminées et linteaux gothiques.
Puisque Saint Guilhem le Désert n’a pas voulu de moi j’ai rejoint la côte pour une après midi relax et repos…à Marseillan, moi qui a l’habitude de voir cette station balnéaire hors saison l’animation dans les rues en fait ça ne change pas beaucoup quoique aujourd’hui beaucoup de boutiques (vide de client) sont ouvertes…Mais par contre l’aire de camping car est quasiment complète, il faut dire que peu de campings sont en fait ouverts !