(N° 881)
Rue Georges Girouy
Latitude : (Nord) 47.13089°
Longitude : (Ouest) -0.16063°
Tarif : 2018
Stationnement gratuit
Services : 2,20 € (jeton de 10 minutes)
Jetons disponibles en mairie et dans les commerces
Type de borne : Autre
Services :
Poubelles
Tous commerces au village
Autres informations :
Ouvert toute l'année
Située au carrefour de l’Anjou, de la Touraine et du Poitou, elle devient dès le Moyen Age un enjeu pour les puissances féodales rivales. Après avoir alimenté les moulins, le Thouet en devenant navigable jusqu’à Montreuil-Bellay, accentue le rôle incontournable de la ville dans le négoce de la région.
Les organisations ecclésiastiques, administratives seront influencées, elles-aussi par cette situation stratégique. Ces atouts favoriseront l’émergence de Montreuil-Bellay comme un centre administratif et commercial jusqu’au XVIIIème siècle qui verra la prédominance de Saumur s’affirmer par sa nomination en tant que Sous-Préfecture par la jeune République.
Les quartiers de Saint Eloi, de Rasibus et de l’Ardenne seraient les lieux d’un premier peuplement antérieur à l’an mille à l’emplacement des premières traces d’agglomération, encore modeste, avec un habitat troglodytique et de modestes masures.
Au pied de l’actuel château, au débouché du gué permettant la liaison en direction d’Angers par l’actuelle rue Chèvre, se serait développé le premier noyau urbain. C’est d’ailleurs sur ce site, à la rencontre des axes, que s’édifie la première église, Saint Pierre.
Quelques lignes d'une histoire glorieuse :
La première citadelle est construite au onzième siècle par Foulque Nerra, Comte d'Anjou, sur les fondations d'un oppidum romain. Infatigable guerrier, insatiable bâtisseur, Foulque Nerra, dit le Faucon Noir, appartient au cercle étroit des fidèles du Roi de France, Hughes Capet.
De sa descendance naît la dynastie des Plantagenêt qui règne sur l'Angleterre de 1154 à 1485, et notamment : Geoffroy Plantagenêt, Henri II Plantagenêt et son épouse Aliénor d'Aquitaine, Richard Coeur de Lion, Jean sans Terre ... Certains de leurs gisants se trouvent à l'Abbaye de Fontevraud.
Foulques Nerra confie la citadelle à son vassal Giraud Berlay, devenu Bellay, et Montreuil-Bellay gagne sa réputation de place imprenable sur le front des luttes entre le trône d'Angletere et la couronne de France. Il faudra un siège de trois ans, entre 1148 et 1151, pour permettre à Geoffroy Plantagenêt, Comte d’Anjou, de réduire la résistance que lui oppose Giraud II Berlay.
L'attachement des Berlay à la couronne de France conduit le Roi Philippe Auguste en 1208 et le Roi Louis VIII en 1224 à tenir leur cour au Château de Montreuil-Bellay.
Au treizème siècle, Montreuil-Bellay, entouré des immenses forêts de la Seigneurie, est un grand centre de vennerie et de fauconnerie. Les fêtes fastueuses s'y multiplient.
Au quatorzième siècle débute la Guerre de Cent Ans. Les populations affamées se réfugient dans les douves du Château et dans les monastères voisins, tandis que le Seigneur de Montreuil-Bellay, Guillaume de Melun-Tancarville meurt glorieusement en 1415 à la bataille d'Azincourt. Son petit-fils, Guillaume d'Harcourt, épouse Yolande de Laval, belle soeur du Roi René.
Henri II d'Orléans, Duc de Longueville, hérite du Château. Ambassadeur, celui-ci signera en 1648 le traité de Westphalie qui met fin à la Guerre de Trente Ans. Son épouse, Geneviève de Condé, instigatrice de la Fronde avec son frère, le Grand Condé, est contrainte par Louis XIV à l'exil derrière les murailles de son Château de Montreuil-Bellay. Elle entraîne avec elle ses nombreux admirateurs, dont La Rochefoucault et Turenne, pour se désennuyer.
Les Guerres de Religions éclatent : catholiques et protestants viendront tour à tour se ravitailler en armes et munitions à Montreuil-Bellay.
Au cours de la Révolution, Jean-Bretagne de La Trémoille, Seigneur de Montreuil-Bellay, reste fidèle au Roi Louis XVI. Sa lourde charge de Maréchal le tient éloigné de son Château qui sera réquisitionné et transformé en prison pour femmes monarchistes.
Après la Révolution, le Château est acheté par un riche commerçant de Saumur dont la fille épouse le Baron Alexandre Adrien de Grandmaison, Officier de la garde de Charles X. Ceux-ci remettront en état le Château qu'ils lègueront à leur neveu Georges de Grandmaison, arrière petit-fils du Général Mouton, Comte de Lobau, Maréchal de France, aide de camp de l'Empereur Napoléon 1er.
Georges de Grandmaison, maire de Montreuil-Bellay pendant 16 ans et parlementaire de l'arrondissement de Saumur pendant près d'un demi-siècle, ouvre le Château aux blessés de la Guerre de 14-18. Près de 1.200 soldats seront soignés dans cet hôpital insolite.
Le Château appartient aujourd'hui encore à la même famille qui s'efforce de l'entretenir pour en partager l'histoire glorieuse et la beauté.
La collégiale Notre-Dame est l'ancienne chapelle du château construite par Guillaume d'Harcourt, seigneur de Montreuil entre 1472 et 1484. Elle est située dans les murs et est alors servie par des chanoines dont on peut encore visiter les loges dans l'enceinte du château.
Elle est offerte à la paroisse en 1810 à la suite de la désaffectation de l'église Saint-Pierre qui menaçait de tomber en ruines.
En 1863, Madame de Grandmaison fait construire un pont au-dessus des douves pour donner un accès direct à l'église sans passer par la cour du château.
À l'intérieur, chacune des 5 travées est couverte d'une voûte d'ogives bombée, dite voûte angevine. La nef, très lumineuse, est particulièrement élégante.
Cette visite de Saumur vient en complément de celle commencée avant le confinement
(N° 28848)
Boulevard de Verden
Latitude : (Nord) 47.2600516° Longitude : (Ouest) -0.0649854°
Tarif : 2020
Forfait Emplacement Service et Electricite : 10.80 € à 12.00 €
Services : 5.00 €
Taxe De Sejour Par Personne : 1.20 €
Type de borne : plateforme
Boulangerie Ou Depot - Restaurant
Pistes Cyclables
Supermarche - Commerces
Campingcar8 M
Electricité : 6 ampères, 24h, 35 prises
Wifi gratuit : oui
Plein d'eau : >200 l
Autres informations :
Ouvert A l'année
35 emplacements
Durée maxi: 7 jour(s)
Moyen de payment : AutomatePayment
Tel: +33 1 83 64 69 21
Services :
Le nom est attesté sous les formes latinisées Salmuri en 968, puis [castrum] Salmurum, Salmurius, Salmuria et pour les premières formes françaises [Pétronille de] Salmur en 1209, Salmeur en 1240, Saumur en 1793 et 1801.
L'origine de cette formation toponymique reste obscure. Albert Dauzat y voit sans conviction un préceltique sala qu'il note curieusement sans astérisque, comprendre *sala (non attesté) « terrain marécageux », plutôt qu'un celtique salm « qui saute et qui coule ». Il est suivi d'un élément -mur non identifié.
Le château de Saumur a connu ses premières fortifications sous Thibaud Ier le Tricheur, comte de Blois, au xe siècle. Les premières pierres sont posées autour de l'abbaye bénédictine de Saint-Florent.
En 1026, il devient propriété du comte d'Anjou, le célèbre Foulques Nerra qui le lègue à ses héritiers Plantagenêt.
En 1203, Philippe Auguste, roi de France et capétien, s'empare du château. Il brûle les fortifications antérieures et décide de fortifier la position en vue de prochaines offensives3. Il fait construire un donjon de forme barlongue et des contreforts.
Le château devient une forteresse royale avec le roi Saint Louis2 qui, en 1227, fait rehausser le fort.
À partir de 1368, Louis Ier d'Anjou, petit-fils de Philippe VI, fait remplacer les vieilles tours rondes par des tours octogonalesN 1 et s'engage ainsi pour neuf années de travaux.
René d'Anjou améliore sensiblement le confort de l'ensemble du château qu'il surnomme le « château d'amour », lequel figure dans les Très Riches Heures du duc de Berry (folio du mois de septembre y représentant les vendanges). René y résidera jusqu'en 1480.
Le Château-Musée est ouvert au public du 1er avril au 30 juin et du 1er septembre au 30 septembre, du mardi au dimanche et les lundis fériés de 10h à 13h et 14h 18h.
Du 1er juillet et jusqu’au 31 août, 7 jours sur 7, de 10h à 19h.
du 1er octobre au 31 décembre, du mardi au dimanche et les lundis fériés de 10h à 13h et de 14h à 17h30.
Le château est accessible sans réservation
l'École de cavalerie, appelée pendant quelques décennies École d'application de l'arme blindée cavalerie (ÉAABC), berceau du Cadre noir ;
l'École nationale d'équitation fondée en 1814, lieu actuel d'enseignement du Cadre noir et centre de l'équitation française ;
L’équitation de tradition Française
Le Cadre noir de Saumur forme et perfectionne les cadres supérieurs de l’équitation. Véritables experts dans une ou plusieurs disciplines, les écuyers ont pour mission principale de transmettre un savoir technique et théorique dans une ou plusieurs disciplines. Ils doivent également dresser et maintenir en état performant les chevaux qu’ils présentent dans la Reprise de Manège ou dans celle des « Sauteurs », ainsi que dans les compétitions nationales et internationales où ils représentent l’école. Ils ont également pour mission de préparer les chevaux qui leur sont confiés pour la formation des élèves.
Cultivés, instruits de l’enseignement des grands maîtres de l’équitation et curieux de l’évolution des pratiques équestres, les écuyers du Cadre noir contribuent activement au maintien et au rayonnement de l’équitation française en illustrant et en transmettant ses principes, lors de présentations publiques en France et à l’étranger.
02.41.53.50.60
lundi : 14h-17h
mardi au vendredi : 9h30-12h/14h-17h
visites.cadrenoir@ifce.fr
Souzay-Champigny - Village ligérien où le troglodytisme de coteau se découvre à travers de véritables rues souterraines reliant des gouffres d’effondrement et de jolis manoirs accrochés à la falaise. Sur le plateau calcaire les vignes destinées à la production du Saumur-Champigny et le clos du Père Cristal confortent la renommée de ce haut-lieu du vignoble saumurois.
HISTOIRE ET PATRIMOINE
En 1026 le Comte d’Anjou Foulque Nerra confie cette terre à son vassal Gautier Tison qui en fait don par la suite aux moines de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers. En 1082 les moines installent un prieuré dont le logis principal des XIIème et XVème siècles est encore visible place de la Paleine à Champigny.
Au Moyen-âge l’extraction du rocher pour bâtir en surface se développe et très vite les galeries sont récupérées par les habitants. La rue du Commerce à Souzay, parallèle à la Loire, en est l’illustration la plus insolite ; cette rue souterraine bordée d’habitats troglodytiques a abrité des commerces jusqu’au XIXème siècle.
Dès le XIIème siècle l’activité fluviale entraîne l’aménagement d’un port : tuffeaux, vins, étoffes ou chaux transitent par voie d’eau. Ce commerce attire à partir du XVIème siècle de nombreux marchands étrangers, en particulier d’origine hollandaise, qui s’installent à demeure. Avec la population de mariniers, pêcheurs et carriers, ces négociants en vin font du port de Souzay l’un des plus actifs de la côte saumuroise. L’activité fluviale est supplantée par le chemin de fer au XIXème siècle.
Au XVème siècle le seigneur de la Vignolle fortifie la place et élève un joli manoir semi-troglodytique qui fut peut-être l’un des lieux d’accueil de Marguerite d’Anjou, fille du Roi René et épouse du Roi d’Angleterre Henry VI. Du système fortifié de cette époque sont bien visibles une maison forte rue Jean Brevet ainsi que des éléments d’enceinte et du chemin de ronde rue de la Bessière.
L’église Saint-Maurice est entièrement rebâtie dans le courant des XVème et XVIème siècles dans un style gothique flamboyant. De l’édifice primitif du XIIème siècle il ne reste rien. Au XIXème siècle le curé de la paroisse Onésime Bariller qui est aussi peintre, se consacre à l’embellissement et à la décoration intérieure de l’église ; l’une de ses toiles y est encore exposée.
Sur l’île de Souzay qui appartenait pour parties aux seigneurs de Montsoreau et aux abbesses de Fontevraud subsistent des mûriers pluri-centenaires plantés aux XVIIIème et XIXème siècles alors que Souzay était le lieu d’une importante production de cocons de ver à soie. Sur l’île toujours, furent implantés par les abbesses des moulins à eau.
Au cœur du hameau viticole de Champigny, se trouve bel ensemble comprenant un puits en pierre de Champigny, une fontaine, un lavoir et un abreuvoir.
ACTIVITÉS ET SAVOIR-FAIRE
L’exploitation du sous-sol est toujours pratiquée, plus particulièrement celle de la pierre de Champigny, plus dure et rugueuse que le tuffeau, servant depuis toujours aux soubassements des constructions ou à la fabrication de meules de moulin.
Le vignoble, particulièrement dédié à l’appellation Saumur-Champigny, et le tourisme sont les principaux vecteurs d’économie. C’est autour du village de Champigny que sont désignées les 9 communes bénéficiant de l’appellation par décret ministériel du 31 décembre 1957.
L'étymologie de Turquant demeure encore hypothétique, mais son histoire remonte au XIIè siècle. Dès 1125, un prieur portant le nom de "G. de Turcham" est seigneur de la paroisse. Comment s'écrivait Turquant ?
Il faut écouter le son puisque le nom a été parlé bien longtemps avant d'être écrit. Les premiers écrivains ont traduit tout simplement, en latin, le mot qu'ils entendaient. Le nom s'est écrit Torquam, Turquam, Torcan et Torgam. Enfin au XIXè siècle, la forme de Turquant a prévalu.
Turquant, village de perreyeux, de tonneliers, de bateliers, de mariniers et de meuniers, tous un peu vignerons, avait ses coutumes pittoresques et ses personnalités
C’est à Turquant que vous verrez les exemples de troglodytes les plus spectaculaires. La municipalité a eu l’heureuse initiative de créer un village des métiers d'art en restaurant et en sécurisant une quinzaine de caves troglodytiques.
Ne ratez pas le « troglo » musée des pommes tapées, qui met également en scène ce que fut la vie dans les caves de coteau, et auparavant le travail des carriers.
« L’extraction de la pierre remonte ici aux Xe-XIe siècles jusqu’ à ce que l’activité soit abandonnée au XVIIe siècle », indique François Vermeulen, propriétaire du Troglo des Pommes Tapées, tout en avançant dans une veine de 60 mètres de profondeur sur 6 de largeur. « Et encore, il y a beaucoup plus grand, ajoute l’artisan. On relève ici cinq niveaux de cave différents, avec un “ciel de cave” de 16 mètres.
Certaines pierres de tuffeau d’ici se sont retrouvées à l’abbaye de Westminster ou au Kremlin », affirme-t-il.
Le village de Montsoreau est situé au cœur du val de Loire, directement en bords de Loire, au confluent de la Loire et de la Vienne. Il fait la frontière entre les départements d'Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire, mais aussi des régions Pays de la Loire et Centre-Val de Loire. La ville se répartit entre deux pôles d'activité, le quartier de l'ancien port historique des mariniers de Loire, et le quartier du Château, abritant aujourd'hui la Collection Philippe Méaille.
Le village ayant été un point important de l'extraction du tuffeau, une grande partie des carrières a été réaffectée en habitations troglodytiques.
Dominant la Loire, le château, rendu célèbre par Alexandre Dumas, fut construit au XVème siècle.
Cet édifice, mi-résidence, mi-forteresse, présentait à l'origine un quadrilatère flanqué de quatre tours en pavillon, cerné de douves profondes alimentées par la Loire. Le château abrite depuis 2016 la Collection Philippe Méaille, décrite comme une des plus importantes et radicales collections mondiales d'Art Conceptuel. Entre réalité et fiction, le spectateur se retrouve au milieu d'un parcours dont l'enjeu est l'objet d'art.
Classé parmi les plus beaux villages de France, Candes-Saint-Martin est le parfait décor pour une incroyable vue : depuis la rive nord de la Loire, le blanc de la pierre de tuffeau du village sépare le bleu du ciel et de la Loire. Ajouter les bancs de sable et les gabares : la photo est parfaite !
Candes-Saint-Martin, un ancien port
Lieu de confluence entre la Loire et la Vienne, le village de Candes-Saint-Martin s’est naturellement développé comme port fluvial.
Collégiale construite aux XIIe- XIIIe siècle où saint Martin est mort en 397.
L’architecture et la sculpture extérieures
A flanc de coteau, au confluent de la Loire et de la Vienne, surgit le village de Candes, groupé autour de sa collégiale. Le ciel immense, les eaux de la Loire et de la Vienne, le bleu de l’ardoise et le blanc du tuffeau dessinent un des plus beaux paysages de Touraine, aux tonalités changeantes selon l’heure du jour ou la saison. Arrivant du fleuve ou de la route qui le borde, le pèlerin découvre progressivement la masse imposante de la collégiale. Tout naturellement, il entrera dans l’église par le côté nord. Cette entrée est solennisée par la présence d’un corps de porche, l’un des éléments les plus remarquables de la collégiale.
Le porche
Ce corps de porche, construit vers 1250 est un grand massif rectangulaire à deux étages : le porche proprement dit et au dessus, la chapelle Saint-Michel. Au rez-de-chaussée, le porche est couvert de voûtes qui s’appuient sur une fine colonne centrale. Au fond, la porte de l’église comporte cinq voussures. Le premier rouleau est sculpté de scènes du jugement dernier. Le tympan, fort mutilé, figure le Christ entre la Vierge et Saint Jean. Dans les ébrasements, des niches abritent des statues évoquant la correspondance de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’ornementation la plus originale se trouve dans les soubassements, à hauteur d’yeux : ils présentent des têtes de saints et de rois au milieu d’un beau décor de végétaux, d’anges et de masques. Cette sculpture est loin d’être homogène et de qualité égale : plusieurs groupes de sculpteurs se sont succédés à Candes pendant plus d’un demi-siècle.
A l’extérieur la façade du porche est composée de deux registres superposés de statues. Une première série de statues dont beaucoup ont disparu, entoure le portail. Une seconde galerie, séparée de la première par de fines colonnes engagées, est mieux conservée. La répartition des sculptures ne semble pas obéir à un programme iconographique précis : les apôtres sont mêlés à des statues de saints comme saint Jean Baptiste, saint Etienne, saint Denis, saint Michel. Une bretèche interrompt l’arcature supérieure de la façade. Construite au XVè siècle en pleine guerre de cent ans, elle était destinée à assurer la défense de l’église.
La façade occidentale, le chevet
Ayant découvert le porche, on pourra monter et faire le tour de l’église. La façade ouest est flanquée de deux contreforts d’angle, surmontés au XVè siècle de créneaux et de mâchicoulis. Deux autres contreforts plus petits amortis en pinacles, s’appuient contre le pignon et encadrent la porte. La faible élévation du flanc sud s’explique par la pente de la falaise : les effets de verticalité ont été réservés au porche nord. Le chevet est très sobre, percé uniquement de grandes baies.
Sur la route d'Angers l'église de La Bohalle sur les bords de Loire
(N° 1986)
Rue Chevrière
49080 BOUCHEMAINE
Latitude : (Nord) 47.41913° Longitude : (Ouest) -0.61117°
Tarif : 2020
Emplacement 2 personnes, services, électricité, wifi, taxe de séjour : 9 à 15 €
Douche : 1,30 €
Services seuls : 2,30 €
Paiement par carte bancaire
Type de borne : Autre
Services :
En haute saison, un boulanger
passe tous les matins vers 8 h 15
Proches commerces
Hors gel de décembre à février
Attention fermeture possible en fonction des crues
Autres informations :
Ouvert toute l'année à l'exception du 1er week-end de septembre en raison des Greniers de la Confluence
45 emplacements stabilisés, légèrement en pente
Tél Office du Tourisme : +33 241 222 018
Si Angers est une ancienne cité Antique, l’une des périodes, qui a le plus marqué la ville, est le Moyen-Âge. En vous promenant dans la vieille ville, vous serez imprégnés de l’ambiance médiévale : rues pavées, maisons à pans de bois, cathédrale Saint-Maurice et monuments au style gothique angevin, vous serez charmés ! Et cette empreinte médiévale s’étend même sur l’autre rive de la Maine dans le quartier de la Doutre. L’un des joyaux de ce quartier ? C’est sans aucun doute, l’Hôpital Saint-Jean datant du XIe siècle, qui est aujourd’hui le plus vieil exemple d’architecture hospitalière en France. Il abrite le Musée Jean-Lurçat, artiste du XXe siècle, qui a réalisé une tapisserie monumentale : Le Chant du Monde, en réponse à la Tenture de l’Apocalypse. Autant de raisons qui font d’Angers une ville incontournable à visiter en France ! Et si vous n’êtes pas encore convaincus, croquez donc dans un Quernon d’ardoise, une spécialité angevine faite de nougatine enrobée d’un fondant chocolat bleu.
Une silhouette élancée - Témoignage de l’art gothique angevin, admirez sa façade du bas des marches de la montée Saint-Maurice. La cathédrale conserve des vitraux anciens depuis le XIIe siècle et un trésor impressionnant de tapisseries, de pièces d’orfèvrerie religieuse…
sur les pas du roi rené - Quand on vous parle d’Angers, on vous parle forcément de son château, et ses 17 tours massives de schiste et de grès. C’est l’un des monuments incontournables à Angers. Vous serez charmés par ses jardins et la vue que vous offre la forteresse sur la ville. Ne repartez pas sans avoir vu la tapisserie de l’Apocalypse.
La maison d'Adam, également appelée maison d'Adam et Ève ou de l'Arbre-de-Vie, est une maison à colombages située au cœur de la ville d'Angers, au croisement de la rue Montault et de la place Sainte-Croix, juste derrière la cathédrale. C'est un des témoignages architecturaux du patrimoine médiéval existant encore de nos jours, puisqu'elle fut construite vers 1491. Elle accueille aujourd'hui la Maison des artisans d'Angers.
La Maine est une rivière française de Maine-et-Loire qui prend naissance au confluent des rivières Mayenne et Sarthe, au nord de la ville d'Angers, dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Longue de seulement 11,5 km, elle se jette dans la Loire au niveau de la commune de Bouchemaine, au sud d'Angers.