est la plage la plus à l’est, à la limite de Carqueiranne. Cette plage est située à côté du petit port provençal des Oursinières et offre une magnifique vue sur la presqu’île de Saint-Mandrier. C’est une plage familiale et très fréquentée en été car son accès est simple (parking devant la plage – payant en haute-saison).
Mélange de sable et de gravillons suivant les zones, elle demeure agréable avec des enfants même si l’on perd rapidement pied dans l’eau. Egalement une seconde plage sur la droite (galets) en prenant le sentier.
Le port de Carqueiranne est installé au fond de l’anse des Salettes, entre la pointe Peno et Beau Rivage. Il a une capacité à recevoir 411 bateaux de plaisance et de pêche. Sa vocation est aujourd’hui essentiellement de plaisance. Les pointus ne sont plus très nombreux, l’immense majorité des bateaux du port, qu’ils soient à moteur ou à voile, sont des bateaux « loisir ».
Le port a été modernisé en 2010 avec un nouveau front de mer de bois et d’inox marine afin d’améliorer ses abords. L’arrière de ce front de mer est constitué d’une belle rangée de restaurants et de terrasses.
En 2017, les travées en béton qui constituaient les pontons d'amarrage ont été remplacées par des travées en alliage métallique et en bois composite.
Fondée par les Grecs vers 325 avant notre ère, la ville fortifiée d’Olbia, qui signifie « la bienheureuse », fut une escale maritime. De nombreux vestiges grecs et romains ont été mis au jour : des thermes, des commerces et des habitats.
Situation
Située sur un léger promontoire en bord de mer, Olbia est l’unique témoin, conservé dans l’intégralité de son plan, d’un réseau de colonies-forteresses grecques, fondées par Marseille à partir du IVe s. av. J.-C.
Citoyens de Marseille, les premiers Olbiens étaient des soldats-colons, pêcheurs, agriculteurs et avaient comme mission principale de sécuriser le commerce maritime.
Les vestiges mis au jour permettent aux visiteurs de comprendre l’évolution urbaine d’une ville antique sur 1000 ans. On y trouve fortifications, rues aménagées avec égouts et trottoirs, puits collectif, îlots d’habitations divisés en maisons, boutiques, thermes, sanctuaires, etc.
Les vestiges d’une abbaye médiévale, Saint-Pierre de l’Almanarre, ont également été découverts sur le site.
Ouvert, en saison, d'avril à fin octobre ou début novembre (en fonction de la fin des vacances scolaires d'automne)
Les Salins constituent un site stratégique d’observation faunistique et floristique. Ils font partie du réseau européen des sites « Natura 2000 » et sont également reconnus depuis 2008 comme une « Zone Humide d’Intérêt International » ce sont des « spots » majeurs de biodiversité.
Mer, lagunes, soleil généreux et mistral ont favorisé l’exploitation de ce littoral pour une production salinière aux fondations de la cité hyéroise avec l’émergence du comptoir grec d’Olbia. Les Vieux Salins lovés aux contreforts du massif des Maures sont reconnus dès le Moyen-âge alors que le Salin des Pesquiers serti dans le double tombolo de la Presqu’île de Giens sera exploité à partir de 1848.
Les salins offrent ici un paysage à deux visages : la plage et les dunes d’un côté, les salins de l’autre. L’équilibre qui règne entre les espèces contribue à cette harmonie du paysage, témoin des espaces côtiers naturels entre terre et mer, autrefois très répandus. On y découvre une mosaïque d’écosystèmes aquatiques variant avec la salinité : roselières, fourrées à tamaris, prés salés, sansouires ou salicornes rougissantes à la fin de l’été.
Notons que cette diversité de milieu à pour origine l’exploitation salinière et que la gestion hydraulique des sites est toujours mise en oeuvre pour préserver cet héritage de nature et de culture. Certains jours d’avril ou de mai, on peut observer plus de 80 espèces d’oiseaux migrateurs. Gravelots à collier interrompu, échasses, sternes naines, avocettes, tadornes de Belon font partie des nicheurs remarquables du site.
Mais des hôtes de prestige habitent ces remarquables lieux : les flamants roses, oiseaux aristocratiques, mystérieux et méconnus. Toutes ailes déployées, les grands oiseaux offrent un spectacle d’une rare beauté. L’étude des flamants bagués a montré l’importance de Giens comme zone de repos et d’hivernage pour ces oiseaux : plus de 10 % des flamants camarguais viennent se reposer ou se nourrir, un jour ou l’autre de leur vie dans les bras du double tombolo. C’est surtout lors des vagues de froid que les marais de Giens jouent un rôle fondamental : alors que la Camargue est souvent gelée et se vide de ses oiseaux, on assiste à Giens, grâce à la douceur du microclimat, à une concentration des oiseaux poussés par le froid. À la période des migrations prénuptiales, à l’automne et en hiver, vous pourrez apercevoir une grande diversité d’espèces d’oiseaux d’eau. Lesflamants roses, canards, foulques, hérons, cormorans, petits échassiers, mouettes, sternes et limicoles évoluent sur les Salins d’Hyères au grès des saisons.
Un lever matinal et un peu d’attention accompagnés d’une bonne paire de jumelles, permettront d’admirer ces magnifiques parades. Des visites guidées thématiques des Salins peuvent vous faire découvrir ces lieux exceptionnels de la Communauté d’Agglomération.
La Batterie du Pradeau, dite "Tour Fondue", a été édifiée au 17ème siècle pour protéger le mouillage et la passe située entre l'île de Porquerolles et la presqu'île de Giens.
En 1608 Henri IV pensait bâtir une ville sur ce rivage. Il espérait y transférer les habitants d'Hyères dont la cité avait été en partie détruite par les guerres de religion. Ce projet qui avait, parait-il, reçu un commencement d’exécution, fut complètement abandonné après l'assassinat du roi. Seule cette batterie y a été édifiée sur ordre de Richelieu en 1634. Ce petit ouvrage polygonal a été remanié au XIX° et doté d'un casernement et d'un magasin à poudre. En 1881, il était encore armé de 2 canons de 30 rayés. Il fut déclassé et abandonné peu après.
Restaurée en 2022, elle abrite aujourd'hui une exposition du Parc national de Port-Cros : "Rendre visible l'invisible"
Elle abrite le Port St Pierre dont le 1er bassin fut construit en 1954, agrandi et amélioré depuis, il est un des atouts de cette fraction, avec un plan d’eau de 14 hectares, 1432 places à quai dont 120 postes passagers, quatre bassins et deux zones de carénage très bien équipées.
C’est une référence mondiale de la voile de plaisance et de compétition, avec des épreuves de très haut niveau, comme la Semaine Olympique Française qui réunit les plus grands noms de la navigation.
La vie de la fraction s’organise autour de ce site, mais aussi autour des nombreux commerces, bars et restaurants qui participent à son rayonnement et à son animation. Le marché dominical est très prisé des touristes car haut en couleurs
Et si on prenait un peu de hauteur pour admirer ces magnifiques paysages que sont la baie d’Hyères, les îles d’Or et le massif des Maures ?
On vous emmène à la découverte d’un site historique, d’un lieu idéal pour une balade revigorante au panorama exceptionnel : Les vestiges et remparts du Château d’Hyères.
PANORAMA EXCEPTIONNEL
Érigé au XIe siècle sur un piton rocheux, il domine la ville et les monts alentours. Aujourd’hui en ruine, cet édifice témoin de l’architecture militaire du XIIIe siècle, se visite. L’occasion pour nous de crapahuter le long des imposants remparts, entre les arbres et les vieilles pierres, et d’admirer une vue exceptionnelle.
La promenade peut se faire en famille avec les enfants. Et pour tout connaître de ce lieu d’histoire, des panneaux explicatifs jalonnent le parcours. Depuis le site du Château, on peut facilement rejoindre la Villa Noailles et, plus bas, la ville médiévale en traversant le somptueux Parc Saint-Bernard. La balade est tout en dénivelée mais la vue est si jolie que l’effort en devient agréable !