Lundi 7 - Mardi 8 - Mercredi 9 Octobre

Saint Etienne

Pour visiter Saint-Étienne, rien de mieux que de se perdre dans ses rues pittoresques et historiques. De nombreux témoins du passé émaillent son centre : l’Hôtel de Ville, la Tour de la Droguerie, la Bourse du Travail, la Préfecture ou encore les maisons de passementiers.

 

Vous pourrez aussi découvrir des traboules. Ces passages reliant les ruelles ne sont pas uniquement réservés à Lyon !

 

En soirée, faites un tour dans le quartier Saint-Jacques, l’un des plus anciens de Saint-Étienne. Il vaut le détour pour ses belles maisons du XIIIème siècle, mais aussi pour son ambiance festive. On vous recommande particulièrement le Café Saint-Jacques, situé rue des Martyrs de Vingré. C’est le lieu idéal pour déguster un verre de vin et rencontrer des Stéphanois·es.

St Etienne (Centre)


Eglise Sainte Marie

1, rue Sainte-Marie 42000 Saint-Etienne 

 

Édifiée sur l'emplacement de l'ancien couvent des Visitandines édifié en 1622, cette église de style néo-byzantin, unique en son genre à Saint-Etienne, est inscrite aux Monuments historiques. Prison puis dépôt de charbon, elle reprend ses fonctions d'origine au début du XIXe siècle. Elle rappelle la basilique San Marco à Venise, avec ses deux taureaux ailés qui accueillent les visiteurs. Deux œuvres majeures sont placées dans le chœur : La Descente de Croix (1842), peinte par Théodore Chassériau et La délivrance de saint Pierre par l'ange de Jean-Marie Faverjon, artiste stéphanois. Cette église conserve une relique de la Sainte-Épine de la couronne du Christ.

(La cathédrale Saint-Charles

Place Jean-Jaurès 42000 Saint-Etienne 

 

Imposante cathédrale Saint-Charles, abritant le grand tabernacle de Sainte-Marie-Perrin, une pièce unique dans l'art religieux.

En 1825, les élus municipaux demandent à la fille de Louis XVI, nièce de Charles X (d'où son vocable de cathédrale Saint-Charles), d’intercéder en leur faveur afin d’ériger une nouvelle paroisse. La Révolution de 1830 retarde les travaux et ce n'est qu'en novembre 1912 que la première pierre est posée, veille de la Saint Charles. La Première Guerre mondiale interrompt les travaux. Il faudra attendre 1923 pour son inauguration et 1971 pour qu'elle soit érigée au rang de cathédrale. Elle est conçue par les architectes Bossan, Giniez et Boisson. Désorientée, elle reprend un plan en croix latine avec transept, triple nef, clocher en façade, abside à déambulatoire ouvrant sur une chapelle orientée à l’ouest. La cathédrale est imposante. A l'intérieur, de remarquables mosaïques et vitraux de Maumejean présentant les vertus chrétiennes, ainsi que des représentations du chemin de croix révélées par des gravures sur cuivre doré et des fonts baptismaux en marbre de Carrare au couvercle en cuivre doré orné de la croix de Bossan avec en son centre l'agneau divin. L'orgue signé Convers est installé en 1924. Autre originalité de la cathédrale : le grand tabernacle de Sainte-Marie Perrin, une pièce unique dans l'art religieux.

Place de l'Hôtel de Ville

Embarquement immédiat à bord du vaisseau pirate de la place de l’hôtel de ville. Mais nous vous emballez pas trop, à part au pays de l’imaginaire, on ne va nulle part avec ce drôle d’engin .Et pour cause, c’est une fontaine. AH !

Whaou ! Onomatopée exprimant à la fois l’étonnement et l’admiration.

Parce qu’à la vue de cette drôle de fontaine on ne peut qu’être surpris et admiratif.

Ca dénote, ça secoue, le design a encore frappé. Et c’est plutôt spectaculaire.

Ici la fontaine prend l'aspect d'une longue feuille végétale en inox de 12 mètres de long par 4 mètres de large, sur 80 cm de haut.

Entièrement conçue en inox, elle a été fabriquée par des entreprises locales qui y ont consacré 5 000 heures de travail.

Ce qu’on ignore parfois, c’est que l’eau peut jaillir sous plusieurs formes : des jets de 1,70 mètres de haut mais aussi en bouillonnement ou en brouillard.

Un vrai Jacuzzi ce drôle d’ovni entre la navette spatiale et le vaisseau pirate.

Inutile pour autant d’enfiler votre maillot de bain, la baignade y est interdite. Et pour les photos, pensez à respecter une certaine distance sous peine d’avoir le teint brouillé.

Déambuler dans le centre-ville de Saint-Etienne

La place Jean Jaurès fait face à la mairie de Saint-Etienne. De l'autre côté se trouve la place de l'hôtel de ville.

Certaines rues de Saint-Etienne sont délicieusement pittoresques ! Après avoir fait les boutiques dans le quartier piéton Saint Jacques-Chavanelle et vous être offert un café place Neuve, rendez-vous place Jean Jaurès, plus au nord de la ville. Entre l'étonnante cathédrale Saint-Charles-Borromée – d'architecture néo-gothique – et le kiosque à musique romantique inauguré en 1914, elle est l'endroit idéal pour un déjeuner au soleil.

L'Hôtel de Ville

L’hôtel de ville de Saint-Étienne est édifié par Jean-Michel Dalgabio de 1822 à 1830. En 1858, un dôme construit par Étienne Boisson vient rehausser l'édifice par rivalité entre le pouvoir rubanier et le pouvoir municipal, et dépasser la maison Colcombet qui lui fait face. En 1953, le dôme, trop lourd, est démoli. En 1958, le soubassement est percé pour aménager des arcades commerçantes. Des statues symbolisant la rubanerie et la métallurgie, deux industries stéphanoises majeures, ornent les escaliers côté place de l’hôtel de ville. Côté Jean Jaurès un carillon sonne régulièrement avec un son cristallin. Et à l'intérieur, une galerie de portraits des maires successifs de Saint-Etienne.

(3) Rue des Martyrs de Vingré

Ecoutez, n’entendez-vous pas le doux murmure de l’eau qui coule ? Vous êtes rue des Martyrs de Vingré, vous approchez de la Place Neuve sur laquelle trône fièrement la fontaine témoin privilégiée du bouillonnement permanent de ce quartier piétonnier.

De jour comme de nuit, il se passe toujours quelque chose dans ce quartier animé. A l’image d’un petit village, vous déambulez dans les rues où boutiques, bars et petits restos se succèdent le long des pavés. Aux beaux jours, les terrasses se déploient et permettent de profiter en toute convivialité des belles façades historiques qui vous entourent. Vous êtes dans le "vieux" Saint-Etienne… Levez le nez ! Statuettes, plaques gravées, … de nombreux détails s’offrent encore aux regards de ceux qui savent les chercher.

 

 

La Tour de la Droguerie

12, place du Peuple 42000 Saint-Etienne 

 

Edifiée vers 1660, cette demi tour est adossée à des constructions de deux siècles antérieurs, vestiges du rempart. Elle connaît différents propriétaires dont les Tendron qui vendent au début du XVIIIème siècle les meilleures dragées de la ville, les Coignet, les Girard qui y apportent des aménagements personnels au XIXème siècle et les Fillion. D’après les papiers à en-tête, un commerce de droguerie est installé dans cette maison depuis 1537

Demeure Demoncel

Maison du Patrimoine et des Lettres

Cette demeure Renaissance est la plus remarquable des maisons de l'époque encore conservée à Saint-Etienne. Construite pour le négociant Claude Chamoncel, propriétaire en 1582, elle témoigne de la forte prospérité artisanale et de commerciale de la ville.

Le bâtiment à la façade en pan de bois date du XVe siècle. Au début du XVIe siècle lui est accolée une demeure en pierre et les deux maisons sont réunies.

La réunion des deux maisons a fragilisé l'ensemble de l'édifice en supprimant une grande partie du mur commun à chaque étage.

Le décor Renaissance ou gothique tardif est d'inspiration forézienne : plafond à caissons à la fougère, fenêtres à moulures prismatiques, médaillons sculptés en façade et sur la cheminée. On accède aux étages par un escalier à vis partant de l'allée.

Malgré son nom, la maison n'a aucun lien avec François 1er, sauf la date de sa mort, 1547, inscrite sur une des poutres torsadées de la grande salle du premier étage.

La maison François Ier, dite aussi "demeure Chamoncel" est le premier monument classé de la ville.

Elle est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1949 et classée par arrêté au monument historique le 17 novembre 1998 (logis, cour, décor intérieur et extérieur).

Ouvert du du mercredi au dimanche de 13h30 à 18h30

La grande Rue et le Tram

Le tram c’est un voyage dans le voyage. L’occasion de prendre son temps et de reposer ses petits petons. Dégainez votre appareil et mettez vous en mode rafale, y a du monde aux balcons du côté de la Grand’Rue.

Je bouge, tu bouges ,il bouge, nous bougeons. Et à Saint Etienne quand ça bouge c’est en tram.

Et ça ne date pas d’aujourd’hui puisqu’on a adopté le concept depuis 1881 et qu’on y a jamais renoncé. Nous.

Du coup nous voilà à la tête du plus ancien réseau de France. Là ou d’autres villes ont plié sous la pression des effets de mode, faisant et défaisant leurs ouvrages, nous on a gardé le cap (#tropfiers). Bien sûr depuis le temps on a relooké nos wagons, modernisé le réseau et rajouté des lignes histoire de ne pas se laisser dépasser. Voilà comment aujourd’hui pas loin de 100 000 personnes par jour traversent la ville, sans la polluer (bravo les gilets verts) et sans créer des bouchons. Et comme la ville regorge de curiosités, et que le tram prends son temps (ok parfois le nôtre aussi !) c’est une occasion d’ouvrir les yeux et son chakra. Surtout du côté de la Grand’rue qui est depuis 1825 la plus grande avenue de la ville. 7KM qui qui relient la terrasse à Bellevue avec un dénivelé de 80M. Avec un tel circuit même la météo a le temps de changer. Pas grave on est à l’abri. Profitez du voyage pour lever le nez, mascarons, atlantes et cariatides vont vous faire de l’œil.

L'Opéra

Un chapeau chinois, un accent aigu, un sourire… Souvent on le compare à un temple, mais si le toit de l’Opéra Saint-Etienne vous fait penser à une barque, pas de problème. Les stéphanois ont de l’imagination, ils ne vous diront rien.

Chaque saison, son rideau se lève plus de 150 fois pour des représentations de théâtre lyrique (c’est sa spécialité), de musique ou de danse. Vous en connaissez beaucoup des Opéras qui créent eux-mêmes leurs spectacles, leurs décors et leurs costumes ?

Perché sur une des sept collines de Saint-Etienne, l'Opéra ne prend pourtant personne de haut. Au contraire, il aime transmettre. Il sensibilise les plus jeunes à l’art lyrique et organise des colloques en musicologie avec l’université de Saint-Etienne. En rang par deux, show time.