St Florent > Ile Rousse

Le désert des Agriates

San-Gavino-di-Tenda, D81

 

Parking en bord de route.(ancienne route) séparer de la route par un petit talus. Beau point de vue. Légèrement en pente. Peut convenir pour un stop de nuit.

 

GPS : 42.661867, 9.157401

 

Santo-Pietro-di-Tenda, D81

 

Grand parking assez plat situé au bord de la route, avec une très jolie vue sur le désert des Agriates et sur la mer.  ⚠️ SVP ⚠️ Il s'agit d'un site protégé, il y a déjà énormément de mouchoirs au sol (pourtant pas compliqué de les mettre dans une poubelle...) soyez propre, ne jetez rien, respectez les lieux et les chèvres pour le bien être de toutes et tous.

 

GPS : 42.655400, 9.170900

Santo-Pietro-di-Tenda, D81

 

Parfait pour une pause "express" d'une nuit. Parking point de vue du col "bocca Di vezzu". Au bord de la route, très calme hors saison, visite d'un petit renard pendant notre repas.

 

GPS : 42.665901, 9.141680

 


POINT DE VUE San-Gavino-di-Tenda 42.666161, 9.141530

Baccialu et son four à pizza

42.655472, 9.170916


Bocca di Vezzu (Point de vue)

42.666188, 9.141500


Territoire sauvage de la Haute-Corse, le Désert des Agriates héberge une nature pittoresque où le maquis est roi.

 

Au fil des chemins sinueux et sentiers escarpés, le Désert des Agriates dévoile un caractère aride et authentique : celui de la terre corse, sans artifice.

 

Une spontanéité qui se prolonge jusque sur ses plages naturelles : Lotu, Saleccia et Ghignu appellent au dépaysement.

 

Préservés du tourisme, les lieux n’hébergent aucune construction et ne sont accessibles qu’à pied ou en bateau mais une chose est sûre, l’effort vaut le réconfort…

Le site doit son nom à son utilisation passée. Agriate vient du latin Ager à savoir « agriculture ». En effet, il y a eu peu encore (milieu du xxe siècle), ces terres agraires figuraient un riche grenier pour les populations locales.

Ainsi, hâtivement qualifiées de « désert », ces terres ont été nourricières pendant des siècles.

Discrète, l’eau est bien présente. Trente-deux sources et vingt-sept fontaines s'y cachent. Douze cours d’eau, hormis les grands fleuves, présentent un régime torrentiel et se trouvent régulièrement en assec.

Le terme de « Désert » est apparu après la guerre de 1914-1918. Lors, la population corse a perdu nombre de ses jeunes hommes et ces terres agraires se sont trouvées, ainsi, peu à peu désertées.

D'une superficie d'environ 15 000 ha, quatre principaux points de repères géomorphologiques délimitent l'Agriate :

  • au nord, la mer et 37 km de linéaire côtier vierge,
  • au sud, la route départementale 81 et les contreforts du Tenda,
  • à l'ouest, la vallée de l'Ostriconi,
  • à l'est, la plage de la Roia dans le golfe de San Fiurenzu/Saint-Florent aux limites de la plaine du Nebbiu.

La route D 81 traverse le territoire d'Est en Ouest, de Saint-Florent à la vallée de l'Ostriconi, où elle rejoint a Balanina (RT 30 ex RN 1197) au lieu-dit Petra Moneta, en passant par a bocca di Vezzu (col) à 311 mètres d'altitude. Comme dit précédemment, la route départementale 81 délimite le sud L'Agriate.

Ne vous y méprenez pas, le désert des Agriates n’a rien à voir avec l’idée sableuse que l’on se fait d’un désert. En réalité, il s’agit d’une zone rocheuse et montagneuse, couverte de maquis corse. Sans surprise, cet endroit abrite de nombreuses espèce animales et végétales qui vivent en paix.

Sur plus de 16 000 hectares, il s’étend entre le sud de Saint-Florent et l’Ostriconi, à l’est de L’Île-Rousse. Il est possible de le traverser en voiture, à pieds ou de l’observer depuis la mer. Une seule et unique route le traverse de part en part, la D81, offrant d’ailleurs l’accès à certaines des plus belles plages de Haute-Corse.

L'Ile Rousse

Monticello,

Camping "Les Oliviers**" accès direct sur mer.

 

GPS : 42.631100, 8.952320

Nombre de place(s) 223

Ouverture/Fermeture :  10 avril 2021 au 02 octobre 2021

 

Camping les Oliviers

Tarif 2021 :

7.30 € par adulte,

6,50 € par camping-car,

2.50 € remorque

3,50 € pour l'électricité.

Location de réfrigérateur à la journée.

Centre ville à 800m.


Portrait du terroir Corse, l’Île Rousse est un incontournable du voyage.

Fondée par la figure politique, le « Père Corse » , le « Babbù » Pascal Paoli, la ville témoigne d’un charme… incontestable.

 

Sa place Paoli, ses plages et ses maisons aux airs florentins vivent au grès de cette belle Corse qui séduit chacun de ses visiteurs.

 

Prenez-y un café,

flânez dans ses ruelles

et surtout oui surtout, arrêtez-vous aux Halles. Rien qu’à l’odeur, elles vous guideront droit vers les stands du marché où les spécialités locales promettent à vos papilles un véritable instant de bonheur.

Le patrimoine de L'Île-Rousse est riche et varié.

Lieux et monuments

  • Monument aux morts de Volti est celui commémoratif des militaires morts durant les guerres de 1914-1918, de 1939-1945 et d'Indochine. Œuvre d'Antoniucci Voltigero dit « Volti », il est situé face à la mairie de L'Île-Rousse, sur une grande place en bordure de mer fréquentée par des joueurs de pétanque.
  • Marché couvert Construit entre 1844 et 1846, le marché couvert a été restauré et a retrouvé ses couleurs d'origine en 2011. Il a été classé Monument Historique par arrêté du 5 janvier 1993
  • Tour génoise de la Pietra est construite sur l'île de la Pietra, le plus grand des îlots rocheux de porphyre rouge du petit archipel. En bon état, elle est accessible par la route menant au phare de la Pietra, un accès réservé aux seules personnes autorisées. Elle est un symbole de la ville.
  • La tour de Scalo (Scalu) se trouve sur l'actuelle place de la Mairie restaurée en 2012, a été construite au milieu du xvie siècle par les Génois. Au xviiie siècle elle devient la Tour des Fabiani (les Fabiani étaient une des principales familles de Santa-Reparata propriétaire du site où elle possédait magazini (entrepôts) et botteghe (boutiques)). La tour était censée protéger leurs biens. Elle a servi à entreposer du sel qui arrivait des salines provençales. Le sel permettait alors de percevoir une recette fiscale importante : la gabelle. Auparavant le 5 avril 1731, la tour fut prise par les Corses en révolte contre Gênes. Paoli la fit consolider pour protéger le Palazzu. Mais la tour sera prise par les troupes françaises. Le 25 mai 1769 D'Arcambal prend définitivement possession de l'Île-Rousse. La tour est réquisitionnée et devient la poudrière de la place militaire. Le 2 août 1778, la foudre frappe la tour-poudrière et provoque une gigantesque explosion, détruisant une partie du quartier. L'abbé Don Antonio Orticoni, ancien aumônier militaire, écrit dans ses mémoires : « cinq hommes et une femme sont décédés, sans compter les nombreux blessés ». La tour fut reconstruite, réduite de deux mètres, pour servir à nouveau de poudrière. En 1900, les bâtiments militaires sont rachetés par la municipalité. En 1943, la tour sert peu de temps de prison pour des détenus soupçonnés de collaboration. Plus tard, elle a servi de salle d'exposition de vestiges découverts lors de fouilles archéologiques sous-marines. Les gabelous avaient leur poste dans l'ancienne caserne voisine (aujourd'hui la mairie) ainsi qu'un poste-abri au fond de la petite crique sous le phare de la Pietra. Cette construction était signalée il n'y a pas si longtemps encore sur les cartes d'état-major.
  • Ancienne caserne, actuelle mairie et tour de Scalo. Le bâtiment militaire a été construit dès 1765, en même temps qu'un petit port (l'actuel môle des pêcheurs), à l'initiative de Pascal Paoli qui avait fait fortifier Scalo, l'actuelle vieille ville. L'île passant sous administration militaire française en 1768, cette caserne s'appelait « Vaux », en l'honneur du comte de Vaux qui avait en 1769 terminé la conquête de la Corse. Pour la même raison, L'Île-Rousse a même porté éphémèrement le nom de « Ville de Vaux ». La caserne a servi à abriter diverses garnisons, corses, génoises et françaises. Elle abrita les services de l'administration des douanes jusqu'à la fin du xxe siècle quand est fermée la recette des Douanes dans le cadre d'une réorganisation des services. Le bâtiment restauré depuis, est devenu l'actuelle mairie. Ses abords, esplanade et terre-pleins, ont été réaménagés, en même temps que la tour de Scalo qui a été restaurée.
  • La place Paoli fut créée en 1834 hors de la seconde enceinte de la ville, devenue depuis le cœur de la cité. S'y dresse le buste de Pascal Paoli, fondateur de la ville.
  • La Baigneuse place Paoli. La sculpture qui y est élevée, est l'œuvre d'Antoniucci Voltigero dit Volti 1915-1989).
  • La Sirène de L'Île-Rousse au Scalu. La sculpture de bronze fondue à la cire perdue représente une sirène réalisée par Gabriel Diana, sculpteur contemporain. Depuis le mois d'octobre 2016, elle trône sur un rocher à quelques mètres du rivage au bout du quai d'Orléans réhabilité en même temps que le môle au lieu-dit « U Scalu ».
  • Le moulin à vent construit en 1803 destiné à moudre le blé témoigne des activités agricoles d'antan en Balagne.
  • Église de l’Immaculée-Conception-de-Marie L'église paroissiale dédiée à l'Immaculée-Conception-de-Marie, dressée au centre-ville et dominant la place Paoli, a été inaugurée en 1893. Elle fut détruite partiellement par un incendie en 1914. Elle a été reconstruite en 1935. L'église renferme deux tableaux, toiles provenant vraisemblablement de la collection Fesch, propriété de la commune, classés monument Historique :
  • tableau La tentation du Christ, du xviie siècle
  • tableau Saint Jérôme, du xviie siècle39.
  • L’église de la Miséricorde (dite « du Couvent »), se situe à l'est de l'église de L’Immaculée-Conception-de-Marie. Elle a été restaurée en 2010-2011.
  • Le phare de la Piétra aussi appelé « Phare de L'Île-Rousse » (Établissement de signalisation maritime no 1632/000), date de 1857 ; il est repris à l'inventaire général du patrimoine culturel40.
  • Le jardin de l'hôtel Napoléon Bonaparte - place Paoli, propriété privée, est repris à l'inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable).