Le Cap Corse

Explorer le Cap Corse

Qui viendrait visiter la Haute-Corse sans prendre le temps de découvrir le Cap Corse ? Péninsule du nord de la Corse, le Cap-Corse est unique en son genre. D’abord, en plus d’être le théâtre d’une nature plus sauvage encore, il abrite du vent de magnifiques villages comme Erbalunga, Nonza ou Centuri.

Ensuite, c’est aussi un lieu très ancien dont la trace des hommes remonte à 6 000 ans avant J.-C.. Vous verrez d’ailleurs de  nombreuses tours génoises encore résistantes maintenir leur surveillance des eaux méditerranéennes.

Faire le Sentier des Douaniers

Le Sentier des Douaniers est emprunté par plus de 40 000 marcheurs chaque année. C’est un moyen original de découvrir la péninsule corse. Sur 26 kilomètres et pendant près de 8 heures, partez à la conquête du littoral nord, et admirez les nombreuses espèces végétales et animales qui y sont protégées.

Vous aurez aussi la possibilité de voir la côte orientale de la Corse, sa pointe nord (dont l’Île de la Giraglia) et son versant ouest, plus montagneux. Préparez-vous donc à observer de remarquables paysages, mais gare au retour, prévoyez un moyen de locomotion ! Petite astuce estivale : en été, vous pouvez rejoindre votre point de départ en bateau !

Erbalunga

Erbalunga est un ancien village de Corse situé dans la commune de Brando, dans le département de la Haute-Corse, au Cap Corse plus exactement. La ville est occupée depuis la préhistoire. Si vous venez visiter Erbalunga, vous ne devez pas manquer le charmant petit port et la Tour d’Erbalunga, une tour génoise du 16ème siècle. 

L’église Saint-Érasme (protecteur des marins) a une façade baroque. Un environnement charmant avec en arrière plan l’église Saint-Érasme (saint patron des marins) à la façade baroque, qui s’élève à l’entrée du village et abrite les croix portées par les pénitents de la semaine sainte. La procession se tient chaque année le 2 ou le 3 juin lors de la fête de la Saint-Érasme avec une bénédiction de la mer et des bateaux qui longe les maisons anciennes jusqu’au petit port de pêche.

Pour en savoir un peu plus : histoire du village d’Erbalunga

Avant la construction de la jetée en 1911, Erbalunga était autrefois un simple scalu, c’est-à-dire un endroit où un bateau pouvait faire escale, comme l’était aussi Lavasina et la quasi-totalité des marines de Corse. Cela n’empêcha pas les habitants des deux vallées de Brando de s’adonner au commerce maritime qui leur assura une certaine prospérité pendant de nombreux siècles. Brando comptait au début du 17ème siècle la première flotte insulaire avec une vingtaine de bateaux de faible tonnage. Longs de 8 à 15 m pour les plus gros (ces derniers n’étaient généralement pas tirés à terre mais ancrés), ils permettaient la navigation sur les côtes de l’île mais aussi la traversée vers la Sardaigne, Gênes, Livourne et Rome où leur faible tirant d’eau leur permettait la navigation fluviale en remontant le Tibre. Des difficultés économiques, les guerres du milieu du 18ème siècle et la concurrence du port voisin de Bastia entraînèrent la fin progressive de la marine de commerce basée à Brando. Au début du 19ème siècle, on ne comptait plus que quelques petites embarcations assurant le cabotage vers Bastia et ses environs.

 

Les barques de pêche, jusqu’alors en minorité, prirent possession des lieux, et les patrons pêcheurs furent particulièrement nombreux jusqu’au début du 20ème siècle.

En plus des métiers liés à la marine et à la pêche, les habitants du village d’Erbalunga exercent dans la deuxième moitié du 19ème siècle et au début du 20ème siècle une multitude d’autres activités : ils sont meuniers, cordonniers, menuisiers, charpentiers de marine, forgerons, tailleurs de pierre, maçons, terrassiers, charretiers, voituriers, chauffeurs, cochers, mécaniciens, bûcherons, boulangers, bouchers, épiciers et épicières, buvetiers, cabaretiers, fabricants de pâtes, jardiniers et bien évidemment cultivateurs (on cultive par exemple le géranium rosat ou Pelargonium graveolens dont est extraite une essence expédiée aux parfumeries de Grasse). Ils sont aussi tailleurs, employés de commerce, journaliers, domestiques, médecins, architectes, juges de paix, notaires, huissiers, greffiers, percepteurs, employés des postes et des douanes, gendarmes, instituteurs et institutrices, cantonniers, guetteurs au sémaphore de Sagro (après sa construction vers 1870). On compte même un publiciste en 1921 !

Avec les premiers visiteurs et touristes, un restaurant ouvre ses portes vers 1860. Les bergers sont peu nombreux à résider au village ; ils y passent parfois avec leurs troupeaux. Les femmes exercent souvent les professions de couturières et surtout de blanchisseuses ; de nombreux notables de la ville de Bastia et de plusieurs villages du Cap Corse envoient leur linge à Erbalunga, longtemps transporté par barque.

Luri

(N° 25529)

Camping Santa Marina **

Santa Severa

20228 LURI

Latitude : (Nord) 42.8865° Longitude : (Est) 9.47166° 

Tarif : 2024

Forfait Vidanges Et Plein Deau : 6.00 €

Forfait Emplacement 2 Adultes Electricite :

22.50 € à 24.50 €

Electricite : 3.50 €

Emplacement : 8.00 € à 8.50 €

Adulte : 7.00 € à 8.00 €

Enfant : 3.50 €

Animal : € à €

Type de borne : plateforme

Services :

Lave Linge

Boulangerie Ou Depot - Restaurant

Supermarche Ou Superette - Commerces - Gaz

 

Informations Touristiques

Randonnee Promenade Visite

Electricité : 6 ampères, 24h, 36 prises

Wifi gratuit : oui

Autres informations :

 

Ouvert du 01-05 au 10-10

50 emplacements

Moyen de payment : CarteBancaire Especes Cheque ChequeVacances

Tel: +33 4 95 35 02 86

@MAIL

SITE INTERNET

 

boulangerie de pain - buanderie - bar

plats à emporter


Luri est une commune constituée de 17 hameaux, située à mi chemin entre les deux côtes du cap Corse. On y trouve une église paroissiale du XVIIe siècle qui abrite derrière l’autel une peinture sur bois du XVIe siècle représentant la vie de saint Pierre.

Avec 2753 hectares (27,5 km²) la commune de Luri possède le plus vaste territoire des communes capcorsines et la troisième population par ordre d’importance : 844 habitants (2020). Elle retrouve, ce faisant, sa population de 1963 qui était, elle, en retrait par rapport aux années florissantes : 1021 habitants en 1772, 1807 en 1862, 1886 en 1891. A cette date, comme ailleurs dans le Cap, l’exode massif est enclenché : plus que 1536 habitants en 1922 et 652 un demi-siècle plus tard, en 1972.

Pour les auteurs du Plan Terrier (1771), Luri est à classer parmi les communautés avantagées par la nature : « elle est celle du Cap Corse qui est la mieux pourvue d’eau. Quatorze moulins tournent en hiver et dix en été » Cette richesse est d’ailleurs bien partagée entre les dix-sept hameaux qui s’étagent du bord de mer avec la marine de Santa Severa jusqu’à Fienu, hameau perché à 400 m d’altitude.

De 1030 à 1249, Luri est le fief des Da Campo di Luri. Acquis en 1249 par le Génois Ansaldo da Mare, il est intégré au fief Da Mare de San Colombano di Rogliano jusqu’à la conquête génoise de 1592. En 1762 les notables décident de se rallier à Pascal Paoli. La période française qui débute en 1768 va favoriser le développement de l’agriculture, notamment de la vigne, de l’élevage mais aussi du ver à soie. Le phylloxéra (1880) qui provoque l’effondrement de la viticulture locale accélère le départ des habitants vers les centres urbains insulaires ou continentaux, voire une émigration à l’étranger. L’étiage démographique se situe en 1975 (652 habitants). Puis une lente remontée s’opère avec l’installation de jeunes couples et la création d’activités économiques pérennes. La dernière décennie est celle de la stabilisation démographique.

Luri, qui disputait à Rogliano, à la fin du XVIIIe siècle, le titre de capitale du Cap Corse, a su diversifier ses activités économiques. Un vignoble, de l’élevage maintiennent une activité agricole significative. Le secteur tertiaire est aussi bien représenté. Un hôtel de quinze chambres à Santa Severa, des chambres chez l’habitant, sept bars, trois restaurants, une menuiserie, une boulangerie, une boucherie, une poste, une gendarmerie, médecin, une pharmacie, un collège de plus de 100 élèves et une école primaire. Luri s’impose comme une commune de poids dans l’ensemble capcorsin. Sa situation géographique en fait aussi une commune charnière entre l’est et l’ouest, le nord et le sud.

Son développement reste diversifié avec la réalisation de deux lotissements au hameau de Campu, qui comptent, au total, une cinquantaine d’appartements. Un cabinet médical pluridisciplinaire a vu le jour. Le port de pêche de Santa Severa (150 anneaux) est largement ouvert à la plaisance et connaît une fréquentation soutenue dès l’arrivée des beaux jours. La richesse patrimoniale de la commune est aussi à mettre en valeur. L’église Saint-Pierre (XVIIe siècle) avec son retable sur bois (XVe), ses fresques, son autel baroque en marbre polychrome et sa chapelle de Confrérie, constitue un ensemble de grande qualité historique.Le sentier du Patrimoine, unique dans le Cap, relie les hameaux de Piana à Spergame puis à la tour dite de Sénèque.

L’ancien couvent des capucins datant du XVIe siècle (les habitants l’appellent « le préventorium » en référence à une de ses nombreuses affectations qui a défrayé la chronique locale dans les années 80, situé en contrebas de la tour, a été aménagé par une entreprise privée en gîtes d’accueil pour randonneurs.

Luri concentre deux atouts dans son jeu : la commune a su fixer une population permanente qui vit et travaille dans le Cap et elle attire, par ailleurs, un flux touristique de passage qui est loin d’être négligeable.

Luri, du fait de son histoire, de son développement et de sa position-clé dans le Cap, est un village stratégique de la micro-région : son avenir déterminera pour une part l’avenir du Cap Corse tout entier.