Découverte de l'Hérault

17 Juin

Murviel-lès-Béziers

(N° 28325)

Camping Car Park

Route de réals

34490 Murviel-lès-Béziers

Latitude : (Nord) 43.43938° Longitude : (Est) 3.13421° 

Tarif : 2021

Forfait Emplacement Service Et Plein Deau Et Electricite : 10.56 € à 11.88 €

Services : 5.50 €

Taxe De Sejour Par Personne : 0.40 €

Type de borne : plateforme

Services :

Ouvert A l'année

25 emplacements

Durée maxi: 7 jour(s) ou plus

Moyen de payment : AutomatePayment

Tel: +33 1 83 64 69 21

@MAIL

SITE INTERNET

 


Origine du nom : Muro Vetulo (la première fois dans les écrits en 1053 lorsque Matfred de Murviel assiste à un procès à Béziers, puis en 1107 dans le Cartulaire de Gellone) ; le nom du village vient du pluriel latin muri vetuli : "les vieux murs". On trouve Muri veteris (XII-XIVe s.), Merviel (XVIe-XVIIe s.), Murviel en 1708, Murviel-lès-Béziers en 1955.

L'eau, le gibier, la sûreté du site étaient essentiels dans le choix d'un site pour les premiers humains en quête de sédentarisation. Murviel répondait à ces conditions. Le premier âge du fer est très bien représenté : nous nous situons dans une zone particulièrement dynamique à cette époque (VIe-IVe siècles avant JC) où l'on observe un développement marqué, un commerce florissant, et ensuite une structuration territoriale originale après la création de la ville de Béziers au début du VIe siècle avant JC. Cette richesse est perceptible au travers des découvertes, comme celle effectuée à Coujan, où des fragments de vases retrouvés en surface ont permis d'identifier une nécropole à incinération du 1er âge du fer (VIIe siècle avant JC). Ce type de tombes se rattache à un groupe de population, clairement reconnu entre l'Aude et l'Hérault, le peuple des Élisyques, mentionné par Hécatée de Milet et Hérodote entre 500 et 450 av JC. Cette découverte démontre l'ancienneté de l'occupation du site. En outre, dans le mot Taurou (rivière qui serpente à Coujan), on retrouve le radical hydronomique, taur- dans Taur, Thau, étang lagunaire près de Sète. Tauronis, Taurou est un nom celte ou ibère, pré-romain.

Des siècles plus tard, profitant de la position stratégique du lieu, les romains y érigèrent un castrum. Cette puissance militaire contribua au développement économique du terroir et à la renommée de ses maîtres qui redoubla d'importance pendant la féodalité. Jusqu'à la Révolution, les "De Murviel", gouvernèrent le bourg et tinrent un grand rôle dans les affaires de la province. Anoblis très tôt, ils furent constamment membres des Etats du Languedoc. Dès le XIIIe s, la population gagnait son indépendance et obtenait de nombreuses libertés concédées par le seigneur. A la même époque, celui-ci perdit ses biens, confisqués par Simon de Montfort. Il les récupéra 50 ans plus tard. Pendant la même période, à plusieurs reprises, la population fut frappée d'excommunication. Le dernier des seigneurs de MurvieI, Marie-Antoinette Gabrielle de Carion, était mariée à un italien de la famille Spinola. A la Révolution, elle n'émigra pas et conserva ses biens jusqu'à sa mort, en 1798. Les descendants des "De Murviel" se trouvent dans les familles d'Ormesson et Spinola Marco. Jusqu'au milieu du XIXe s, les murviellois vivaient de polyculture et d'élevage. En 1789, on comptait 6000 moutons, l'olivier était roi et la vigne n'occupait qu'1/10e de la surface actuelle. En 1890, l'eau courante fut installée. En 1898,12 ans avant Béziers, un ingénieur murviellois installait l'éclairage électrique dans les rues. A cette époque, le développement de la viticulture nécessita une main d'oeuvre importante. Cela entraîna une forte augmentation de la population qui s'installa au-delà des remparts (800 m de long) qui ceinturaient 4 ha. Devenus inutiles, ils furent vendus avec les fossés puis remplacés par une ceinture de maisons. Depuis la fin du XIXe siècle, le centre du village est classé "d'intérêt historique". Aujourd'hui, la commune couvre 3 236 ha. Elle s'étale sur la plaine ponctuée de pechs. Au nord, les collines plus élevées sont couvertes de garrigues entrecoupées de vignes.

Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste

Entre 1096 et 1100, l'évêque de Béziers "donne l'église Saint Jean de Murviel à l'autel de Saint - Sauveur de Gellone à la Croix du Seigneur et à Saint-Guilhem à l'abbé Bérenger et aux moines dudit lieu". Cette première mention écrite retrouvée de l'église de Murviel fait apparaître qu'il existe deux églises : une église paroissiale et une église castrale. L'église paroissiale Saint Jean l'Evangéliste est située hors des murs d'enceinte de la cité, vers la route de Causses actuelle. A cette époque, les deux églises sont bien distinctes. Au XIVe siècle, on peut penser que comme dans tout le biterrois, les hameaux furent abandonnés et la population gagna l'intérieur de la cité. Cet afflux de population rendit nécessaire l'agrandissement de l'église du château : en 1423 les travaux s'achèvent dans l'église Saint Jean Baptiste. Une copie du contrat passé avec les maçons a été conservée. On y apprend que les contractants sont : les syndics de l'université des habitants autorisés par délibération du parlement public, les prévots des confréries du Saint Sacrement et de Saint Antoine et d'autre part, trois maçons : Jean de Miret dit le Picard de Montpellier, et Jacques Géri de Gignac. L'église saint Jean l'Evangéliste fut attaquée par des Huguenots. Sa ruine fut achevée afin que les dits Huguenots n'y installent pas un fortin.

L'église actuelle est constituée d'une nef unique à 3 travées, flanquée de chapelles latérales de plan carré : trois au sud, une au nord dans la deuxième travée. La nef est couverte de voûtes sur croisées d'ogives (avec clés armoriées) ainsi que la chapelle sud-est. La chapelle sud-ouest est couverte d'une voûte sur croisées d'ogives rayonnantes, la seconde d'une voûte en arc brisé. L'entrée actuelle s'effectue dans la première travée au sud, sous une tribune qui divise cette dernière. La tribune repose sur une voûte en anse de panier. Le choeur se compose d'une abside et de deux absidioles, à cinq pans et couvertes de croisées d'ogives rayonnantes. A l'extérieur, l'édifice est pourvu de contreforts. Le clocher, de plan rectangulaire, est accolé à l'église au nord-est. L'édifice est couvert d'un toit à deux pans avec des tuiles creuses. Tous les encadrements sont en calcaire.

Les autres églises existantes ou ayant existé sur le territoire de Murviel : Saint Etienne de Coujan ; Saint Pierre de Mus ; Saint André de Parech ; Saint Martin des Champs ; Saint Etienne de Deyssan ; Saint Massal ; Saint Félix de Toureilles (annexe de l'église de Pailhès) ; Saint François ; Eglise des Pénitents blancs.

Château féodal

avec une grande terrasse dominant le vieux village. La mairie y est installée depuis 1861. Les textes mentionnant le château sont rares. Il occupe une position dominante au sommet d'un Pech. Peu d'éléments anciens sont présents, il reste surtout les caractères d'une demeure noble de l'époque moderne. Le bâti, qui a donné lieu au début des années 2000 à de gros travaux de restauration, mériterait d'être daté par des spécialistes. La complexité géométrique de l'ensemble castral indique qu'il a été remanié ou reconstruit plusieurs fois. Le vocable castrum sous-entend une occupation militaire solide. Situé en contrebas, au sud du Pech Belet, culminant sur un second promontoire, l'édifice domine la plaine de l'Orb. L'ensemble castral actuel prend la vague forme d'un carré. Au XIIIe et XIVe s. (Guerre de 100 ans, invasion du Prince Noir), des murs clos étaient la garantie d'une survie possible. Le tracé actuel du village, par la direction des rues, donne la direction approximative des murs de clôture. 2 ou 3 enceintes devaient ceinturer le site. Le château en était le centre militaire et politique. On peut formuler l'hypothèse que l'ensemble des murs d'enceinte avait un développement spiralé.

La partie la plus ancienne du château correspond à la partie qui ferme le côté nord de la cour : la base d'anciennes latrines est visible sur le mur ouest du bâtiment dont l'appareil semble ancien et se compose d'un bâtiment remontant au XIe s. Et épaissi d'une extension du XVe s. Avec une galerie au 1er étage sur une grande arche donnant sur la cour. Les ailes ouest et sud sont construites à la Renaissance. L'aile sud qui ferme la cour et notamment le bâtiment au-dessus de la porte d'accès date du XVIIe s. : seule une porte surmontée d'une arc brisé est conservée (à côté du porche). L'aile est du château fut construite ensuite, à l'extérieur du mur d'enceinte médiéval, sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV.Le château semble alors presque carré. Des remaniements importants (transformations des façades...) sont réalisés au XVIIIe s. à la suite de la construction de la terrasse et de l'ouverture du grand porche du château. Le château fut vendu par les descendants d'Ursule Spinola en 1806 en 5 lots. En 1850, la municipalité en achète une partie ("la maison de ville" était située rue Chavernac à côté de la Place aux Herbes). Vers 1861, s'y installent la Mairie, la justice de paix et les écoles communales. En 1887, une horloge est placée dans un clocheton surmontant le toit. En 1902, la porte actuelle de la Mairie est percée : les socles des piédroits des colonnes sont en pierre de Laurens, le reste en pierre de Beaucaire dite "marquise blanche", les marches du perron en pierre de Faugères. La création de la terrasse a fait déplacer l'entrée de l'église. Il reste seulement une partie de son portail d'origine sur le mur de l'église. 

Monument aux morts, sculpté par Sudre (prix de Rome) datant de 1923 (la grille est de 1925) la statue du soldat est en bronze, le socle en marbre de Laurens. Depuis la Terrasse, s'étend un magnifique panorama dominant la plaine de l'Orb, les pigeonniers, le château de Mus, de nombreux villages, les avants-monts des Cévennes. Par temps clair, vue sur le Canigou situé à 120 km.

L’Abbaye de Fontcaude

13 Km de Murviel les Béziers


 

 

Situé entre Saint Chinian et Béziers, dans un écrin de nature, sur une étape d’un chemin de Saint Jacques de Compostelle, l’Abbaye de Fontcaude est un joyau de l’art Roman. En grande partie détruite durant la Révolution, les vestiges de l’Abbaye de Fontcaude ont été joliment restaurés.

 

SITE INTERNET

 

 

Horaires des visites - Tous les après-midi du lundi au dimanche : 14h30-18h30

Tarifs Adulte : 6,00 €

L’entrée comprend l’accès à l’église, à l’oratoire, au cloître, au musée fonderie, au moulin à huile, à l’esplanade extérieure, aux jardins (ouverts selon les conditions météorologiques).